Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs CPME.
La baisse du chômage en France (-3,3% en un an) est une excellente nouvelle dont il y a tout lieu de se réjouir. Ainsi, au dernier trimestre 2019, c’est l’équivalent de la population de la ville de Quimper qui a repris le chemin du travail.
Il convient avant tout d’en féliciter ces chefs d’entreprise qui ont pris le risque de créer de l’emploi pour développer leur entreprise.
Si certaines mesures comme celles prévues dans les ordonnances travail ou dans la loi Pacte ont contribué à redonner confiance aux entrepreneurs, la décision d’embaucher s’explique avant tout par les perspectives positives du carnet de commandes.
Le taux de chômage dans notre pays (8,5%) reste cependant à un niveau élevé par rapport à l’ensemble de l’Union européenne (6,3%). Il y a donc lieu d’intensifier les efforts en faisant notamment en sorte de résoudre la pénurie de compétences dont souffrent actuellement un grand nombre d’entreprises. Il n’est pas logique qu’un tiers des PME cherchant à recruter y renonce faute de candidatures correspondantes, et ce, alors même que plus de 3,5 millions de personnes sans activité sont à la recherche d’un emploi.
Tout doit être mis en œuvre pour combiner accompagnement des demandeurs d’emploi et incitation à la reprise d’un emploi.
Enfin, la confiance des chefs d’entreprise reste fragile. Il faut donc privilégier les mesures incitatives, en baissant par exemple les impôts de production plutôt que les mesures décourageantes comme la taxation des contrats courts.