Cette publication provient du site du syndicat de salariés Unsa.
L’UNSA a participé le 16 février à l’audition réalisée par la commission sur l’avenir des finances publiques, présidée par Jean Arthuis. L’occasion de réaffirmer notamment ses positions sur la problématique de la dette Covid et du contrôle démocratique sur les finances publiques. Il s’agissait, pour l’UNSA, de faire valoir ses solutions.
En préambule, l’UNSA a rappelé qu’elle souhaite que la dette née de la crise COVID et de sa gestion, devienne une dette à la seule charge de l’État, et isolée de la dette publique.
Pour l’UNSA, le plan de relance doit nécessairement intégrer des mesures de soutien à la consommation des ménages et à la relance de l’économie. Il doit par ailleurs traiter des questions de taxation, de fiscalité et de conditionnalité des aides versées aux entreprises.
Mais notre pays doit aussi se projeter au-delà de la crise. Dans cette optique, l’UNSA affirme le besoin d’un État plus prospectif.
Nous proposons ainsi de mettre en place une stratégie pluriannuelle pour définir les champs d’action prioritaires, les budgets alloués ainsi que les résultats attendus.
L’UNSA réclame par ailleurs :
• un État plus transparent sur les finances publiques, via la création d’une commission des comptes des finances publiques, sur le modèle de celle de la Sécurité sociale qui permettrait une expression et un meilleur contrôle démocratique, notamment de la part des partenaires sociaux.
• que le CESE assure le suivi tant qualitatif que quantitatif des différents chantiers votés dans les lois financières.
Pour conclure, l’UNSA rappelle que la dette publique ne doit pas être uniquement considérée comme une charge à court terme, mais qu’elle doit être pensée comme un investissement à long terme. Mais pour ce faire, il faut que l’État construise une vision plus stratégique de ses politiques publiques qui devront pouvoir bénéficier aussi aux générations futures.