Cet article est initialement paru sur le site du syndicat de salariés CGT
Face aux nouvelles mesures (PSE) à l’œuvre sur le site de Nanterre, la Filpac CGT de l’entreprise Kimberly-Clark mettra tout en œuvre pour sauvegarder le maximum d’emplois et minimiser la souffrance au travail des salariés afin qu’ils ne soient pas jetés comme des Kleenex.
L’entreprise Kimberly-Clark fait partie d’un groupe de 25 entreprises que l’on nomme « les aristocrates du dividende » du fait de l’augmentation outrancière des dividendes à l’œuvre depuis le début des années 90. Ces augmentations se sont faites via la suppression de postes à tour de bras pour enrichir un actionnaire déjà bien gras, au détriment des salariés qui ont exprimé de plus en plus de souffrance au travail. L’entreprise, qui gère notamment la marque Kleenex, a annoncé, en début d’année, un plan de restructuration mondial sur trois ans, avec pour conséquence la fermeture d’une dizaine d’usines et la suppression de 5500 emplois. À Nanterre, depuis plusieurs semaines, la direction impose encore de nouvelles mesures (PSE) pour engraisser l’actionnaire. Le syndicat Filpac CGT de l’entreprise mettra tout en œuvre pour sauvegarder le maximum d’emplois et minimiser la souffrance des salariés pour qu’ils ne soient pas jetés comme des Kleenex.