Dans un avis qu’il a publié hier, le comité consultatif du secteur financier, le CCSF, est revenu sur l’enjeu des assurances emprunteur.
Rappelant le contexte de cet avis, le CCSF rapporte l’initiative de “185 députés et 85 associations” qui, dans une tribune commune publiée en avril dernier, “ont lancé appel aux assureurs afin que les couvertures en assurance emprunteur puissent inclure le cas des familles qui, pour accompagner un enfant gravement malade ou victime d’un accident de la vie, se voient dans l’obligation de réduire ou de cesser brutalement leur activité professionnelle”. En effet, ont expliqué les signataires de la tribune, “si l’assurance emprunteur peut indemniser l’assuré en cas d’accident ou de maladie de l’emprunteur, elle ne prend pas en charge le remboursement des mensualités en cas de maladie grave ou d’un handicap d’un enfant de l’emprunteur”. Partant de là, ils demandaient “aux assureurs qu’ils acceptent d’inscrire systématiquement dans leur contrat une « aide à la famille », afin de couvrir et protéger les parents confrontés à une telle situation”.
Confrontés à cette requête, les assureurs l’ont partiellement acceptée. “Les assureurs s’engagent à prévoir une garantie « Aide à la famille » dans au moins un de leurs contrats d’assurance emprunteur” indique l’avis du CCSF. Cet engagement est par ailleurs quelque peu conditionné : ne concernant que l’achat de la résidence principale, il peut supposer “la souscription d’une couverture incapacité temporaire de travail”. Cette nouvelle garantie devrait voir le jour “au plus tard en juillet 2025” puis faire l’objet d’un bilan “un an après sa mise en œuvre”.