Alors que les dirigeants des organisations patronales et salariales qui gèrent l’Unédic font savoir les uns après les autres qu’ils vont bel et bien s’engager dans une négociation sur l’assurance chômage, le gouvernement réaffirme qu’ils devront aboutir à un résultat bien précis. Outre les quelque trois à quatre milliards d’euros d’économies sur trois ans qu’il escompte, l’exécutif a fait savoir, par la voix d’Edouard Philippe, qu’il était envisageable que soit instaurée une dégressivité des allocations des hauts cadres et, par la voix cette fois de Muriel Pénicaud, qu’un système de bonus-malus sur les contrats courts devait être conçu et que les règles du cumul emploi-chômage devaient être revues.
En somme : c’est peu dire que les partenaires sociaux ont peu de marge de manoeuvre dans le cadre de la prochaine négociation sur l’assurance chômage.