Cet article provient du site du syndicat CFE-CGC.
Dans cette négociation, la CFE-CGC ne sera pas dogmatique quant aux solutions qui seront mises en œuvre.
En effet, la négociation avortée en 2016 puis la phase de diagnostic “partagé” qui a suivi ont mis en évidence les problèmes clés posés au régime d’assurance chômage. Pour la CFE-CGC, les solutions issues de la négociation qui s’ouvre à nouveau devront répondre prioritairement à ces problèmes, à savoir :• l’utilisation de plus en plus importante des contrats très courts. Flexibilité dont le coût est pris en charge par la socialisation via l’Unedic. Au lieu de prendre logiquement en charge le surcoût de ces contrats “hyper-flexibles”, les entreprises utilisatrices transforment l’indemnité chômage en complément de salaire.• l’accompagnement insuffisant des demandeurs d’emplois pour retrouver un emploi de qualité.
La CFE-CGC tient à rappeler que le personnel d’encadrement, les cadres et les techniciens contribuent à hauteur de 25 % de contribution nette du régime (40 % des cotisations, 15 % de dépenses). La solidarité, elle connait, et elle la pratique suffisamment.
La CFE-CGC défend le caractère assurantiel du régime d’assurance chômage dans lequel l’indemnisation chômage est proportionnelle au salaire antérieur pris en compte pour la cotisation.
Quant à savoir si la négociation débouchera sur une réforme ambitieuse prônée par le MEDEF, la CFE-CGC reste sceptique à la vue des positions des différents organismes patronaux et de la marge de manœuvre du gouvernement actuel. Sans compter l’impact de la représentativité patronale dans la décision finale…
Si déjà cette négociation apportait des solutions aux problèmes connus et qui ne dépendent que des partenaires sociaux, cela serait déjà pas mal…