L’enquête Mazars «Les Français et l’assurance de demain», réalisée avec OpinionWay, vient interroger les Français sur leur relation avec leur assureur, leurs attentes, les questionnent sur l’arrivée de l’intelligence artificielle et sur l’utilisation de leurs données personnelles.
65% des français seraient favorables à l’apparition d’un nouveau type de contrat d’assurance : l’assurance à la demande. En clair, ne plus payer pour des forfaits au mutliples alinéas mais payer seulement ce dont ils ont besoin. C’est ce qu’il ressort d’une récente étude menée par le cabinet Mazars et OpinionWay.
Un vrai marché dans l’assurance à la demande
Chez les 25-34 ans, 73% seraient favorables à des produits assurantiels qui prendraient mieux en compte leur rythme de vie.
Cette génération est porteuse d’un mouvement de fond. Elle exprime en effet à la fois des attentes traditionnelles, mais aussi un besoin d’innovations et de nouveaux services digitalisés. Face à ces profonds changements, le secteur de l’assurance doit accélérer sa transformation et repenser totalement l’expérience client en alliant à la fois physique et digital. L’agilité et la coopétition avec les startups, issues de l’Insurtech notamment, est primordiale.
Vincent Morez, en charge du secteur assurance au cabinet Mazars
De façon générale, 80% des répondants assurent que leurs contrats d’assurances correspondent à leurs besoins et leurs usages pour leur résidence. Mais ce taux chute largement lorsqu’il est question des pratiques ponctuelles ou émergentes. Seulement 50% d’entre-eux estiment que leurs besoins en matière de protection de la vie privée et des données numériques sont suffisament couverts.
Mieux, 31% des travailleurs indépendants considèrent que leurs contrats d’assurance ne correspondent pas à leurs besoins et usages.
Altima, une filière de la Maif propose d’assurer un bien pour une durée déterminée, le temps d’un voyage par exemple. Une assurance peut-être souscrite en seulement quelques clics et résiliée de la même façon.
Il existe donc un vrai marché dans l’innovation concernant l’assurance. Si plusieurs start-ups voient le jour, le milieu est encore assez méconnu du grand public. Seuls 12% des répondants de l’étude ont entendu parler de l’Assurtech et des Fintechs. Sur ces 12%, 4% à peine savent exactement de quoi il s’agit.