Ayant engagé, durant l’été, une négociation sur l’activité partielle de longue durée (APLD), les bureaux d’études viennent de s’entendre à ce sujet. Après la métallurgie – dont nous avons parlé la semaine dernière – c’est le second grand secteur d’activité à s’accorder sur le sujet.
Comme l’expliquent les Echos, c’est afin d’éviter la perte de 70 000 à 100 000 emplois que les représentants patronaux et salariaux de cette importante branche du tertiaire se sont entendus sur l’APLD. Ainsi, le texte prévoit que “tout plan de sauvegarde de l’emploi est interdit pendant toute la période de mise en oeuvre” d’un accord sur l’activité partielle de longue durée.
En matière de rémunération du chômage partiel, l’accord garantit aux salariés rémunérés moins de 2 100 euros bruts mensuels de conserver presque la totalité de leur salaire. Pour les salariés rémunérés au-delà du plafond de la Sécurité sociale, la baisse de salaire ne dépassera pas 10 %. Relevons également que l’accord empêche l’augmentation des “rémunérations fixes” des salariés mandataires sociaux à la tête des entreprises négociant un accord APLD.
A priori, la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et même la CGT devraient signer le texte, FO continuant d’entretenir le flou à ce sujet.