Cette publication provient du site du syndicat de salariés FO
A l’occasion du Conseil d’Administration de l’Unedic du 26 juin, il a été question, comme chaque année de la revalorisation de l’allocation chômage.
FO a proposé une revalorisation de 2 % destinée à compenser la hausse de l’inflation (+0.9%), celle des carburants ainsi que celle de l’énergie. Il y a donc une forte attente des français sur l’augmentation du pouvoir d’achat.
Cette proposition n’a pas été retenue, les organisations patronales s’étant mises d’accord pour 0,7%.
FO ainsi que les autres organisations syndicales se sont abstenues lors du vote.
Après les annonces sur la réforme de l’assurance chômage, FO déplore que les demandeurs d’emploi soient laissés pour compte, avec une revalorisation minime de 0,7%, alors même que le RSA a été revalorisé de 1,6% cette année et le Smic de 1,5%. Ce n’est pas en appauvrissant les demandeurs d’emploi que l’on résoudra les difficultés de marché du travail !
Cette publication provient du site du syndicat de salariés CFDT
La revalorisation des allocations chômage était à l’ordre du jour du Conseil d’Administration de l’Unédic réuni ce jour.
La CFDT a fait une proposition d’augmentation de +1,5% des allocations, au regard de l’évolution des minima sociaux (+1,6%), des évolutions du SMIC (+ 1,5%) et de l’indice des prix à la consommation (+0,9%).
Le patronat a proposé quant à lui + 0,5% !
Après une suspension de séance, la proposition de revalorisation des allocations chômage de+ 0,7% a été adoptée par le seul vote du patronat.
Alors que cette revalorisation devrait a minima maintenir le pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi !
Au vu de la reprise économique, des annonces sur un retour à l’équilibre des comptes de l’Unédic, et alors qu’avec la future réforme annoncée par le gouvernement des économies drastiques sont prévues par la diminution de leurs droits, les demandeurs d’emploi indemnisés ont aussi le droit de voir leur allocation chômage augmenter !
C’est pourquoi la CFDT s’est abstenue lors de ce vote, marquant ainsi son désaccord avec cette revalorisation minimale. Cette abstention permet d’obtenir néanmoins une augmentation des allocations (un vote contre aurait entraîné un risque d’augmentation nulle).
Ces augmentations, même insuffisantes, vont bénéficier à plus de 2,35 millions de demandeurs d’emploi.