Aide médicale de l’Etat : des mesures statistiques précisées par arrêté

Un arrêté relatif à l’aide médicale de l’Etat est paru au JO du 19 octobre 2016. 

Le texte de l’arrêté met en place diverses mesures relatives aux données comptables et statistiques de l’aide médicale de l’Etat. 

L’établissement d’un bilan mensuel des dépenses d’aide médicale de l’Etat

La Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés doit dresser un arrêté mensuel des dépenses d’aide médicale de l’Etat, établi et certifié par l’agent comptable. Cet arrêté mensuel indique pour chaque CPAM le montant des prestations versées. Cela vise les prestations de ville et les prestations hospitalières. 

 

Un état mensuel des recettes des établissements de santé

Cet état mensuel, établit par l’agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH), indique: le nombre de séjours et de séances, les frais de séjours, les produits de la liste en sus et les évolutions par rapport aux exercices précédents sur une période comparable. 

Un état récapitulatif trimestriel

Cet état établi par la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés, indique le nombre de bénéficiaires de l’aide médicale de l’Etat, le nombre de nouvelles admissions et renouvellements et le nombre de bénéficiaires et ayants droit sortis du dispositif d’aide médicale de l’Etat. 

Une analyse détaillée de l’activité d’hospitalisation en médecine

Le texte prévoit que deux fois par an, l’Agence technique d’information sur l’hospitalisation (ATIH) adresse aux services du Ministère de la santé, une analyse détaillée de l’activité d’hospitalisation en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie. Cette analyse comprend: la répartition des séjours selon différents agrégats et les évolutions par rapport aux exercices précédents. 

Un arrêté mensuel des dépenses de soins

Cet arrêté indique pour chaque CPAM, le montant des prestations versées au titre des hospitalisations, honoraires médicaux en consultations externes, médicaments et frais d’interruption de grossesse. 

 

 

Ajouter aux articles favoris

Conformité CCN en santé

Pour vous aider à gérer la conformité CCN de vos offres "santé standard", profitez de notre outil en marque blanche gratuitement en 2023. L'outil vous permettra de savoir, en un clic, le niveau de votre offre compatible avec la CCN que vous aurez sélectionnée. L'outil en marque blanche est relié à la base de données CCN de Tripalio, juridiquement certifiée et mise à jour en temps réel. Il bénéficie de notre algorithme de comparaison qui détecte les non-conformités du contrat santé standard.
Demandez votre outil
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer
Lire plus

Quand la relation intime entre deux salariés devient un motif de licenciement

La relation intime d'un responsable d'entreprise peut avoir des conséquences professionnelles s'il les cache à sa direction. C'est ce qu'a récemment rappelé la Cour de cassation dans une décision rendue le 29 mai 2024. Elle s'y prononce sur le licenciement pour faute grave d'un responsable d'entreprise qui a caché à son employeur sa relation avec une autre salariée de l'entreprise, laquelle est titulaire...
Lire plus

Indemnité de cantine fermée “covid” : le juge tranche en défaveur des télétravailleurs

La crise sanitaire de 2020 a provoqué la fermeture de nombreux lieux de rassemblement de population, dont la fameuse cantine d'entreprise. Or, certaines entreprises ont dû maintenir une activité dans leurs locaux pour assurer la continuité de service. Dans ce cadre, une indemnité dite de cantine fermée a été mise en place pour permettre aux salariés présents de ne pas être lésés par la fermeture du restaurant normalement accessible dans le cadre de leur emploi. Mais cette indemnité a fait naître quelques litiges, dont...
Lire plus

Obligation de prévention et sécurité : c’est à l’employeur de montrer patte blanche en cas d’accident

En entreprise, l'employeur est tenu de respecter des mesures de prévention et sécurité afin de protéger la santé de ses salariés. Les dispositions du code du travail encadrent cette obligation avec précision. Mais que se passe-t-il en cas de manquement de l'employeur ? Le salarié peut-il considérer que cette violation de ses obligations légales par l'entreprise constitue un motif de rupture de contrat de travail aux torts de l'employeur ? Dans ce cas, sur qui repose la charge de la preuve ? C'est à cette question que...