Activité partielle et retraite : l’UNSA réclame l’acquisition de droits au régime général

Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat de salariés UNSA.

Le chômage partiel donne des droits à la retraite complémentaire pour les périodes indemnisées dépassant 60 heures par an. L’UNSA demande que le chômage partiel donne aussi des droits à la retraite au régime général. 

Depuis la mise en place du confinement, le nombre de travailleurs placés en chômage partiel ne cesse d’augmenter. Ainsi, fin avril, la France compte près de 11,3 millions de salariés en activité réduite. 

Or dans le régime actuel, et à la différence des périodes de chômage « classique », les indemnités versées au titre de l’activité partielle ne sont pas soumises à cotisations et ne permettent pas de valider des trimestres de retraite. 

Dans les faits, si la période de chômage partiel ne dure pas, elle n’aura pas de conséquences sur la retraite de la plupart des salariés. Il suffit d’avoir cotisé sur la base de 600 heures de Smic dans l’année pour valider 4 trimestres. 

Malheureusement dans la situation actuelle, il y a un risque de voir un nombre important de salariés être en chômage partiel un trimestre, voire plus. C’est le cas notamment dans les secteurs du spectacle, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Ces salariés risquent donc d’être pénalisés et de ne pas valider leurs 4 trimestres pour l’année 2020. 

Alors que le chômage partiel donne des droits à la retraite complémentaire pour les périodes dépassant 60 heures par an, l’UNSA affirme qu’il serait inacceptable que cela ne soit pas le cas pour le régime général. 

Pour l’UNSA, le gouvernement doit réagir et considérer le chômage « partiel » comme une période de chômage permettant aux salariés de valider leurs droits à la retraite. 

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