A la polyclinique de Gap la CGT se réjouit d’une grève victorieuse

Cette publication provient du site du syndicat de salariés CGT.

 

Les salariés ont gagné au sein de la policlinique des Alpes du Sud à Gap. Depuis plus d’une semaine, 80 % du personnel était en grève pour protester contre un « management agressif par la terreur », comme l’explique Christian Schuller, secrétaire général de la CGT dans les Hautes-Alpes. Le personnel et les syndicats demandaient la révocation de la directrice. Le Conseil d’Administration, après la démission de Christian Boyer, président, a finalement décidé de la révoquer et la licencier. Des négociations vont s’ouvrir concernant les plannings de travail ainsi que les salaires. « Il y aura des engagements à suivre : respecter le dialogue social et les instances représentatives du personnel. Nous avons obtenu le maintien de la prime d’activité et d’assiduité, la reprise de la subrogation en cas de maladie ainsi qu’un étalement des prélèvements des jours de grève sur cinq mois », poursuit Christian Schuller. « Il faut souligner l’unité et la détermination des personnels, c’est historique, salue Christian Schuller. On remercie tous ceux qui nous ont apporté leur soutien, notamment la population qui nous a apporté nourritures ou encore soutiens financiers pour permettre à ceux qui seront le plus en difficulté de passer le cap des prélèvements. » Les grévistes ont aussi reçu le soutien de 30 praticiens de la policlinique, qui demandaient au conseil d’administration la prise de mesures pour « permettre une reprise nécessaire du travail au plus vite ». En effet, depuis plusieurs jours, l’activité était au point mort dans l’établissement. 

Rappel des événements : 80% des salariés, soit la quasi totalité des CDI, étaient grévistes depuis le 20 juin dernier, à la policlinique des Alpes du Sud (Hautes-Alpes). Ils dénonçaient les conditions de travail dégradées, et qui ne permettaient plus, dénonçait dans un communiqué la CGT Hautes-Alpes, d’assurer des soins de qualité pour le public accueilli. De plus, ajoutaient-t-il, la stagnation des salaires depuis de nombreuses années, la baisse continue des effectifs (pour permettre à cette direction d’augmenter les profits de l’entreprise), la pression managériale de plus en plus agressive, le non respect des instances représentatives du personnel avait rendu la situation impossible à vivre. 

 

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