PartnerRe enregistre une chute de 38 points de son bénéfice net en 2024

PartnerRe Ltd., filiale du groupe Covéa, a publié ses résultats pour l’année 2024, enregistrant un bénéfice net de 1,44 milliard de dollars, en chute de près de 38 % par rapport à 2023, où il s’élevait à 2,32 milliards de dollars.

Le bénéfice d’exploitation s’établit à 1,22 milliard de dollars, et est également en recul par rapport aux 1,45 milliard de 2023, pour un retour sur investissement de 14 % (contre 20 % un an plus tôt).

Par ailleurs, le groupe a généré des primes brutes de 9,35 milliards de dollars, en hausse notable par rapport aux 9,10 milliards de 2023.

L’activité Vie et Santé a enregistré une croissance de 18,7 % du volume des primes par rapport à 2023, générant un résultat net alloué de 190 millions de dollars. De son côté, l’activité Non-Vie a également bien performé, avec un résultat de souscription de 532 millions de dollars et un ratio combiné maîtrisé à 90,6 %.

Sur le plan des investissements, PartnerRe a bénéficié d’un environnement de taux d’intérêt favorable, affichant un revenu net d’investissement de 773 millions de dollars. Cette progression a contribué à un rendement sur capitaux propres (ROE) de 16,4 %.

Philippe Meyenhofer, directeur général de PartnerRe, s’est tout de même félicité de ces résultats : « PartnerRe a connu une excellente année 2024 (…) marquée par plusieurs sinistres liés aux catastrophes et un renforcement de la réserve d’assurance dommages aux États-Unis.”

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pourriez aussi aimer

Jours fériés, retraites : la CFDT inflexible avec Matignon

A peine installé à Matignon, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu doit reprendre en main le dossier très sensible de la construction des budgets publics pour 2026. Si l'on en croit les récentes déclarations de sa secrétaire générale, Marylise Léon, il va difficilement pouvoir compter, dans ce cadre, sur le concours de la CFDT. Hier, interrogée sur France Inter, elle a ainsi affirmé qu'elle ne voulait plus entendre parler de la suppression de deux jours fériés...