Réunie à Clermont-Ferrand pour son 53ème congrès confédéral, la CGT devait statuer, hier, sur le bilan du dernier mandat de Philippe Martinez.
Pour le secrétaire général de l’organisation et son équipe confédérale, les choses ne se sont pas vraiment déroulées comme ce qu’ils avaient, sans doute, initialement prévu. En effet, comme l’expliquent les Echos, le congrès a rejeté, à 50,3 %, le rapport d’activité de la direction confédérale sortante. Est-ce vraiment utile de le préciser ? Un tel développement constitue un véritable camouflet pour le patron de la CGT.
Il est, par ailleurs, de fort mauvais augure pour la candidature de Marie Buisson à la succession de Philippe Martinez, puisque cette candidature a justement été suscitée par l’actuel secrétaire général de la CGT. A ce sujet de la succession de Philippe Martinez, la journée d’aujourd’hui promet d’être importante puisqu’elle doit donner lieu à la réunion du comité confédéral national, instance composée des dirigeants des fédérations et unions départementales, en vue de l’élection de la commission exécutive confédérale – au sein de laquelle sera choisie la future équipe à la tête de la confédération.