Etude Verlingue : l’absentéisme reste supérieur à l’avant-crise en 2022

Cette étude a été réalisée et publiée par Verlingue.

Présenté en avant-première à nos clients, lors du campus client des 2 et 16 juin 2022, le 1er Baromètre Absentéisme Verlingue a été diffusé ce jour et présenté à des médias en assurance, économie et finance au cours d’une conférence de presse.
Sur la base des données observées* sur son portefeuille clients (282 000 assurés) entre 2018 et 2021. Parmi les principaux enseignements à retenir :

  • Un taux d’absentéisme en hausse : 5,5% en 2021 contre 4,8% en 2019, et 5,6% projeté pour 2022
  • Le coût du maintien de salaire : 3,3 % de la masse salariale
  • Taux de rechute : le déterminisme de l’absentéisme passé 

2021 : l’absentéisme au centre des préoccupations des entreprises

  • Le taux annuel d’absentéisme devrait s’élever à 5,6% en 2022, contre 5,5% en 2021, 5,7% en 2020 et 4,8% en 2019. La 5ème vague Covid a eu pour conséquence une aggravation du taux constaté en 2021.
  •  
  • •  Le coût du maintien de salaire 2021 est en moyenne de 85 € par jour d’absence et de 3 293 € par an et par salarié absent. Il est supérieur de 27 % à celui de 2018 (impact des arrêts longs) et représente 3,3 % de la masse salariale. Les arrêts longs, qui représentent 13 % des arrêts, pèsent pour 69 % de la durée totale des absences en 2021 et impactent directement sur le coût de l’absentéisme pour les entreprises
  • •  Taux de rechute : le déterminisme de l’absentéisme passé. Un salarié qui a déjà été absent l’année passée a 2 fois plus de risque d’être absent cette année. Cette constatation est valable aussi bien pour la période pré-Covid que post-Covid. Le risque augmente si, l’année passée, les arrêts étaient multipliés.
  • •  Un absentéisme croissant avec l’âge : la gravité des arrêts et le coût du maintien de salaire sont croissants avec l’âge. La durée d’absence des + 55 ans est doublée par rapport aux – 30 ans, pour un coût moyen multiplié par 3 (effet durée des absences et plus fort niveau de rémunération).
  • •  Des disparités par secteurs d’activité et par régions

Les secteurs les plus impactés en 2021 sont la santé (7,7%), l’agroalimentaire (7,1%) et le commerce (5,8%). 

Par ailleurs, les cadres et agents de maîtrise sont moins absents (3,1%) que les ouvriers et les employés (7,1%).

Enfin, concernant la localisation, la région Sud et les Hauts-de-France sont les plus exposées par l’absentéisme avec respectivement 6,7% et 6,2% tandis que la moyenne nationale s’établit à 5,5%.

Identifier les facteurs clés de l’absentéisme pour améliorer la qualité de vie des salariés et diminuer le coût global de l’absentéisme

Au-delà de son impact financier, les enjeux, pour les employeurs sont humains et opérationnels.

Le baromètre Verlingue propose un décryptage chiffré des facteurs de l’absentéisme dans un contexte économique, social et sociétal complexe et plus difficile à appréhender (difficultés de recrutements / allongement des carrières, annonce de réforme des retraites, et impacts financiers sur les programmes de prévoyance des entreprises).

Grâce à la data et à l’analyse d’experts Verlingue du risque Prévoyance, le Baromètre Absentéisme Verlingue vise à mieux comprendre les évolutions structurelles de l’absentéisme et offre pour la première fois une méthodologie qui permet d’avoir une démarche structurée pour : 

  • •  Prévenir pour réduire l’absentéisme,
  • •  Favoriser le retour à l’emploi,
  • •  Structurer des politiques de santé et prévention.

Et ce, afin de permettre aux entreprises de gagner en productivité, d’améliorer la qualité de vie de leurs salariés et de diminuer le coût global de l’absentéisme.

*Méthodologie: Le baromètre s’appuie sur une analyse quantitative de l’absentéisme en France observé sur le portefeuille Verlingue entre 2018 et 2021, alimentée par les données des Déclarations sociales nominatives des clients Frais de santé et Prévoyance (dans le respect des normes RGPD) enrichies par des sources Opendata (de Santé, économiques et climatiques).
Pour chaque année de référence, les analyses sont réalisées par observation sur l’année civile (01.01 au 31.12). L’étude porte sur un portefeuille de 282.000 assurés (46% de femmes, 38,9 ans d’âge moyen) représentant 483 entreprises présentes sur la totalité de la période analysée. Les indices observés en base 100 permettent de retenir une période de référence, de calculer et de comparer facilement les évolutions de plusieurs indicateurs entre deux périodes données sur une base stable dans la nature et la composition.

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