Le groupe Adelaïde, présidé par Jacques Verlingue, vient d’annoncer sa stratégie pour 2024 à l’aune des résultats de l’année de crise 2020. Le groupe a fait mieux que résister et ses résultats sont très positifs. Le plan présenté a également un objectif : préparer la succession à la présidence d’Adelaïde.
Ce n’est plus un secret depuis le début de l’année 2020 et l’arrivée de Gilles Bénéplanc (ex n° 1 de Gras Savoye) à la direction générale du groupe en remplacement d’Eric Maumy (devenu CEO d’April), Jacques Verlingue a pour objectif de céder sa place de président d’Adélaïde à son fils, Benjamin Verlingue. Ce qui était moins sûr, c’était la date exacte de cette passation. Initialement prévue en 2028, elle aura finalement lieu en 2024, année d’aboutissement du nouveau plan stratégique du groupe.
Fort de ses résultats annuels de 2020, Adelaïde ambitionne de conquérir de nouveaux marchés à l’international. Les objectifs sont clairement fixés : doublement du chiffre d’affaires en 4 ans grâce notamment à des acquisitions stratégiques en Europe (l’objectif est d’atteindre 400 à 500 M€ de CA) ; multiplication par 3 du chiffre d’affaires à l’international pour qu’il représente 30% du CA d’Adelaïde ; devenir une référence sur les marchés sur lesquels le groupe est positionné ; et développer les activités de courtage, de gestion et de distribution d’assurance, quelle que soit la cible.
En plus de cette stratégie économique, le groupe prend des engagements humains et environnementaux. Adelaïde met en avant sa politique d’épanouissement professionnel ainsi que son engagement RSE.
Au-delà de cette stratégie à 3 ans, revenons sur les résultats de 2020. Le groupe annonce un chiffre d’affaires en croissance de 8% à 271 M€. Sa croissance est de 5% si l’on exclut les acquisitions. Côté Verlingue, le chiffre d’affaires s’élève à 189 M€ (dont 23% à l’international) en croissance organique de 3%. Puis, s’agissant de Génération, le chiffre d’affaires a augmenté de 7% pour atteindre 67,7 M€.