Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat de salariés FO.
Suite aux annonces d’Édouard Philippe, le calendrier et la méthode se précisent.La réforme des retraites fera l’objet de « consultations citoyennes » de fin septembre « jusqu’à la fin de l’année », devant aboutir à un projet de loi voté « d’ici la fin de la session parlementaire de l’été prochain », a annoncé ce jeudi 12 septembre le Premier ministre, Édouard Philippe, devant le Conseil économique social et environnemental (CESE).
Suite aux annonces d’Édouard Philippe, le calendrier et la méthode se précisent.La réforme des retraites fera l’objet de consultations citoyennes de fin septembre jusqu’à la fin de l’année, devant aboutir à un projet de loi voté d’ici la fin de la session parlementaire de l’été prochain, a annoncé ce jeudi 12 septembre le Premier ministre, Édouard Philippe. devant le Conseil économique social et environnemental (CESE).
La réforme des retraites fera l’objet de « consultations citoyennes » de fin septembre « jusqu’à la fin de l’année ».
En parallèle, des concertations avec les interlocuteurs sociaux vont commencer dès la semaine prochaine et se poursuivront jusqu’au début du mois de décembre.
L’économiste Jean Peyrelevade dans un article des Echos du 11 septembre relève que :
Sauf que la réforme coûtera de l’argent, beaucoup d’argent. Rétablir l’équilibre financier du système, prendre des mesures de compensation pour les perdants de la réforme aider par équité ceux qui sont aujourd’hui désavantagés, l’ensemble représentera probablement plus de 1% du PIB, de l’ordre d’une trentaine de milliards d’euros. Cet effort sera reflété dans la valeur du point, qui sera plus bas qu’anticipé. Disons-le plus simplement : pour obtenir les ressources correspondantes sans augmenter les cotisations ni diminuer les pensions, il faudra travailler davantage et allonger d’environ deux ans l’âge moyen effectif de départ à la retraite, qui devra passer de 63 à 65 ans. Peu importe, au stade actuel, que ce soit par relèvement de l’âge minimum, l’instauration d’un âge pivot ou l’allongement des durées de cotisation, les discussions byzantines sur les modalités permettant de cacher l’essentiel : seul compte le résultat.
FO rappelle que les régimes de retraites ne pourront pas corriger le déficit d’emploi et d’emploi stable et correctement rémunéré, sans affecter la baisse les droits à pension de toutes et tous. C’est faire payer à la Protection sociale l’échec en la matière des politiques économiques.
En effet, à l’âge de la retraite la moitié des futurs retraités ne sont plus actifs, soit pour des raisons de santé, soit parce qu’ils sont au chômage. La double, voire la triple peine une fois de plus ! Ce n’est pas en reculant, au final, l’âge de départ en retraite, que cela va s’arranger !
FO réitère son opposition à un régime universel par points qui à l’évidence conduira à un recul des droits.