L’ANI sur l’encadrement finalisé juste avant la crise sanitaire du coronavirus est décidément bien né. Signé par les trois organisations patronales représentatives au niveau national et interprofessionnel – Medef, CPME et UPA – il a finalement été également paraphé par l’ensemble des organisations syndicales de salariés représentatives à ce même niveau.
Après FO, la CFTC, la CFDT et la CFE-CGC, la CGT a en effet annoncé hier qu’elle signait l’ANI sur l’encadrement. La CGT se justifie en saluant le fait qu’il propose une définition de l’encadrement qui “permet de garder un référentiel interprofessionnel, homogène au plan national, fondé sur la reconnaissance des qualifications”. Cette définition “est bâtie à rebours des logiques d’atomisation des droits. Elle est une garantie face à la concurrence entre grands groupes et petites entreprises ou face à la course à l’attractivité entre les territoires” précise la CGT.