Santé collective : 18% des entreprises n’étaient pas couvertes en 2016

Les dernières données publiées par la Dares dressent un bilan de la couverture en santé collective à la fin de l’année 2016. Ce bilan, caché entre les pages 5 et 6 d’un dossier pourtant consacré aux compléments de salaire donne des informations très intéressantes sur l’état du marché d’alors. 

 

De nombreuses entreprises encore à conquérir en santé collective depuis 2016

En analysant les informations proposées par la Dares, on apprend que seulement 82% des entreprises proposaient une complémentaire santé collective à leurs salariés à la fin 2016 alors que c’était obligatoire depuis le 1er janvier 2016. Seulement 85% des salariés français étaient couverts. 

Les écarts de couverture entre les petites entreprises et les grandes entreprises sont relativement faibles et sont de l’ordre de 5% pour la part d’entreprises proposant une couverture santé collective, et de 7% pour la part de salariés couverts par un contrat de complémentaire santé. 

En moyenne, l’employeur versait 539 € pour la couverture santé de chacun de ses salariés, sachant que cela représentait en moyenne 54% de la cotisation totale au régime. 

Si l’on regarde les données proposées par secteur d’activité, on constate que les entreprises les plus en retard en termes de couverture en santé collective étaient celles de la construction avec seulement 74% d’entreprises couvertes. Au niveau de la cotisation prise en charge par l’employeur, des écarts importants sont à souligner : seulement 306 € étaient payés par l’employeur pour chaque salarié dans l’hébergement et la restauration, quand ce montant s’élevait à 876 € dans le secteur de l’information et de la communication. 

Depuis 2016, il est indéniable que le marché de la complémentaire santé collective a évolué et que les taux de couverture des entreprises et des salariés du secteur marchand privé non agricole ont augmenté. Cependant, il est important d’avoir cet état des lieux comme point de repère pour identifier les caractéristiques et potentiels de chaque secteur. 

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