Télémédecine : le boom de 2018 continuera en 2019

La télémédecine est généralisée en France depuis septembre 2018. Les actes de téléconsultation et téléexpertise sont même remboursés par l’assurance maladie. De nouvelles offres se développent pour accroître les opportunités offertes par la télémédecine qui a déjà largement conquis certains départements français.

Pour recourir à la télémédecine, des start up sont nombreuses à proposer des solutions innovantes aux professionnels de santé. Des appli mobile ont été créées ainsi que des sites internet, comme le site Consulib, créé par un médecin. 

 

Les professionnels de santé à l’origine de solutions de téléconsultation

La force des nouveaux outils dédiés à la téléconsultation est qu’ils sont lancés par les premiers à s’en servir : les professionnels de santé. Ainsi, c’est un médecin libéral qui est à l’origine du nouveau site Consulib qui est un service “tout en un” de téléconsultation. 

Sans abonnement, les professionnels de santé ne peuvent se voir prélever plus de 350 euros par an (1 euro par consultation soit 350 téléconsultations effectuées dans l’année, au-delà, les téléconsultations faites sur la plateforme ne sont pas facturées aux professionnels). Ce montant correspond à l’aide à l’équipement prévue par l’assurance maladie dans la nouvelle convention médicale. 

Ce site est surtout un service de stockage des informations médicales des patients, de stockage de tous les documents liés dans un espace personnel, un service de règlement en ligne. Une sorte de concurrent au nouveau dossier médical partagé lancé par Agnès Buzyn. 

 

La télémédecine déjà bien implantée évoluera grâce aux start-up

Bien que la télémédecine ne soit remboursée par l’assurance maladie que depuis septembre 2018, certaines régions n’ont pas attendu pour favoriser son développement. Ainsi, comme le souligne la presse locale, la Franche-Comté recense déjà plus de 10 000 actes de télémédecine. 

Priorité de l’Agence régionale de santé, la télémédecine est déjà pratiquée dans plus de 150 sites médicaux de la région. C’est aussi grâce aux initiatives privées qui proposent des solutions faciles d’accès et sécurisées que la télémédecine pourra pleinement se développer. Sans compter uniquement sur les start-up, il semble aussi que les ARS créent des applis ou des outils permettant de pratiquer aussi bien la téléconsultation que la téléexpertise. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Travail temporaire dans les établissements publics : les plafonds de dépenses sont fixés

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, fixe les plafonds des dépenses pour les missions de travail temporaire dans les établissements publics de santé et médico-sociaux. Le plafond est établi à 2 681 € par jour pour un médecin, odontologiste ou pharmacien. Pour les autres professions, il varie entre 54 € et 78 € de l’heure : 54 € pour un infirmier diplômé d’État, 73 € pour un infirmier de bloc ou anesthésiste, 56 € pour un manipulateur en...

Services de prévention et de santé au travail : la composition des dossiers d’agrément est mise à jour

Un arrêté paru au Journal officiel d'aujourd'hui, fixe la nouvelle composition des dossiers de demande ou de renouvellement d’agrément des services de prévention et de santé au travail (SPST). Le texte distingue les pièces à fournir selon qu’il s’agit d’un service autonome, interentreprises ou chargé du suivi des travailleurs temporaires. Il précise notamment les informations relatives aux effectifs suivis, aux médecins et infirmiers recrutés ou à recruter, aux...

Comité national de l’organisation sanitaire et sociale : une nouvelle personnalité qualifiée est nommée

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, actualise la composition du Comité national de l’organisation sanitaire et sociale et désigne une nouvelle personnalité qualifiée. À la section sanitaire, siègent notamment :- la Fédération hospitalière de France (4 sièges) ;- les conférences des présidents de CME de CHU, de CH et de CHS (1 siège chacune) ;- la FEHAP (1 siège) et Unicancer (1 siège) ;- la Fédération de l’hospitalisation...

Une nouvelle nomination à l’inspection générale des affaires sociales

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui acte la nomination d’une nouvelle personne au sein de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS). À compter du 1er octobre 2025, Nadège Grataloup, actuellement directrice d’hôpital, occupera un emploi de groupe II des services d’inspection générale ou de contrôle. Sa nomination est prononcée pour une durée de cinq ans, avec une période probatoire de six mois. ...

Le conseil d’administration de la caisse de retraite de la RATP accueille de nouveaux membres

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui acte plusieurs nominations au sein du conseil d’administration de la caisse de retraites du personnel de la Régie autonome des transports parisiens (RATP). Sont nommés membres titulaires : Stéphane Bidaud, qui remplace Olivier Galle, et Elisabeth Correia, qui succède à Marc Galliot. Côté suppléants, Magaly Cleuet est désignée en remplacement de Stéphane Bidaud et...