Cette publication provient du site du syndicat de salariés Unsa.
Alors que le remboursement intégral des frais d’optique (offre 100 % santé) est en vigueur depuis le 1er janvier 2020, tous les opticiens ne jouent pas le jeu.
Pour l’ UNSA, le Gouvernement doit sanctionner les pratiques contraires à la loi. Il faut également lancer rapidement une campagne de communication pour mieux informer les citoyens de leurs droits.
Les premiers résultats d’une enquête préliminaire de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sur la prédisposition des opticiens à proposer des lunettes totalement prises en charge par l’Assurance maladie et la complémentaire santé ont été présentés en début de semaine.
Malheureusement, ces premiers éléments confirment ce que l’UNSA dénonce depuis plusieurs mois.
Ainsi, une majorité des opticiens est peu encline à proposer et donc à commercialiser l’offre 100 % santé alors que celle-ci est prévue par la loi.
De l’absence totale d’information aux assurés, au dénigrement de l’offre en la présentant comme du produit low-cost, les arguments « fallacieux » ne manquent pas.
Et pour cause, le 100 % santé est beaucoup moins intéressant pour le chiffre d’affaires des opticiens.
Pour l’UNSA, il y a donc urgence à ce que des sanctions soient prononcées contre les opticiens qui ne respectent pas la loi.
Mais la situation est également révélatrice d’une méconnaissance des assurés de leurs droits.
L’UNSA réclame donc la mise en place rapide d’une campagne média d’information à grande échelle.
Cette campagne doit présenter de manière simple la réforme du 100 % santé en optique, soins dentaires et audioprothèses.
Sur la question spécifique de l’optique, elle devra mettre l’accent sur la possibilité faite à l’assuré de bénéficier par exemple d’un équipement mixte, c’est-à-dire pouvant par exemple présenter des verres pris en charge à 100 % et une monture en dépassement de tarif maîtrisé ou libre.