Cet article provient du site du syndicat CFE-CGC.
La CFE-CGC se félicite des conclusions émises le 15 février par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Oui, le burn-out et la souffrance psychique sont une réalité du monde du travail tant dans le privé que dans la fonction publique. Selon l’Académie de médecine, 100 000 personnes seraient touchées (rapport 2016). Seulement 418 d’entre elles auraient été indemnisées au titre des maladies professionnelles en 2015 après un vrai parcours du combattant.
Le rapport propose dans un premier temps de mettre en place des mesures de prévention de repérage et de prise en charge rapide des patients, d’inscrire le thème de la prévention des risques psychosociaux (RPS) dans les négociations obligatoires, dans le cadre de la loi Rebsamen. Il contrecarre les manœuvres des avocats patronaux en redonnant au médecin du travail la possibilité d’établir le lien entre la pathologie et le travail (en évitant les plaintes ordinales).
Enfin, pour ouvrir la voie à un nouveau tableau de maladie professionnelle, il propose d’ouvrir l’accès aux commissions qui instruisent le dossier à partir de 10 % d’incapacité permanente (au lieu de 25 %, par voie décret).
Pour la CFE-CGC, ces 27 propositions pour lesquelles nous militons depuis très longtemps constituent une avancée sociétale gigantesque.
C’est pour l’instant un rapport ! À vous messieurs et mesdames les députés de faire décliner ces propositions et de les intégrer dans le Code du travail et le Code de la sécurité sociale, pour mettre fin à ce désastre humain que constitue le burn-out parmi les salariés les plus investis.
À l’heure de l’élection présidentielle et des différentes candidatures, ce sujet majeur nous concerne tous ! Nous demanderons aux candidats de prendre le relais !