Cette publication est issue du site du syndicat de salariés Unsa.
Un projet de décret diffère au 1er avril 2021 la baisse du taux de l’indemnité d’activité partielle. Cet énième report ne règle en rien la situation. L’UNSA demande à nouveau de maintenir le taux actuel et de manière pérenne.
Depuis plusieurs mois, le Gouvernement envisage de réduire l’indemnité d’activité partielle (hors longue durée) à 60 % du salaire brut (contre 70 % actuellement), soit environ 72 % du salaire net (au lieu de 84 % aujourd’hui), sauf, dans un premier temps, pour les secteurs dits protégés, fermés administrativement ou ayant subi une forte baisse du chiffre d’affaires (lire notre article du 4 novembre 2020).
L’UNSA juge incompréhensible et inacceptable que la rémunération des salariés en activité partielle soit rabaissée par rapport au niveau d’avant-crise. Par ailleurs, sans le justifier, le gouvernement avait déjà passé de 100 à 84 % la rémunération des salariés en activité partielle et en formation. Il est intolérable que la situation financière des salariés, en particulier les plus modestes, soit aggravée dans cette période. L’UNSA demande à nouveau le maintien du taux actuel d’indemnisation de manière pérenne.