44% des Français estiment que la santé de la population s’est détériorée !

La DREES a publié, le 13 mars 2017, une étude sur la situation sociale vue par les Français. 

Cette étude a été réalisée avec le Baromètre d’opinion de la DREES censé analyser l’opinion des français sur la santé, la protection sociale, les inégalités, la pauvreté et la cohésion sociale. 

 

Selon la DREES, 44% des Français pensent que la santé de la population s’est détériorée

D’après le Baromètre d’opinion de la DREES de 2016, 72% des Français se considèrent en bonne santé mais près de la moitié pensent que l’état de santé de la population dans son ensemble s’est dégradé. 

Selon la DREES, les Français sont désormais plus nombreux à penser que la santé de leurs concitoyens s’est détériorée : 44% le pensent contre 36% ces dernières années. 

La DREES considère que cette représentation négative de l’évolution de la santé des Français pourrait expliquer le souhait des personnes interrogées que les efforts pour réduire le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale ne se fassent pas au détriment des assurés. 

 

Que préconise les Français pour réduire le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale ?

Selon le baromètre d’opinion de la DREES, les Français préconisent plusieurs moyens pour réduire le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale. 

Ainsi, 83% des Français seraient en faveur d’une taxation accrue des fabricants de médicaments. 81% pensent qu’il faut limiter les tarifs des professionnels de santé. Ainsi, ces deux mesures ont recueilli l’approbation de huit personnes sur dix. 

La deuxième série de mesures la plus populaire consisterait à intervenir sur les pratiques des professionnels de santé. Ainsi, selon la DREES, 66% des enquêtés considèrent qu’il faut permettre aux infirmiers ou aux pharmaciens d’effectuer certaines tâches à la place des médecins. 64% des enquêtés seraient en faveur d’une modification des habitudes des médecins pour qu’ils prescrivent moins de médicaments et d’examens. 

L’enquête de la DREES révèle que la proposition de restreindre les remboursements de certaines prestations rassemble plus d’opposants que de partisans avec notamment 59% contre 41%. De même, selon la DREES, la perspective d’augmenter les cotisations sociales est très impopulaire car soutenue par seulement une personne sur cinq. 

Enfin, seuls 15% des enquêtés seraient en faveur d’une baisse de la prise en charge des longues maladies. 

 

D’après la DREES, un Français sur cinq serait favorable à la mise en place du revenu universel

La DREES a choisi de retenir la définition la plus large du revenu universel : il s’agirait de distribuer à tous et sans contrepartie, un montant identique d’aide quel que soit le statut des individus. 

Cette définition généreuse du revenu universel n’est évidemment pas unique et bien d’autres conceptions existent : par exemple, pour certains, le revenu universel peut exister en contrepartie de la fin de toutes les autres prestations sociales, ce qui n’est pas le cas dans la définition retenue par la DREES. 

Une fois cette définition donnée, le Baromètre d’opinion de la DREES dévoile que près de la moitié des Français ont entendu parler du revenu universel et 15% déclarent en avoir une connaissance précise. 

L’étude de la DREES révèle qu’une personne sur cinq serait favorable à la mise en place d’un revenu universel sans condition de ressources. Elles seraient deux fois plus nombreuses (37%) à souhaiter une allocation unique réservée aux personnes les plus en difficulté. 

Toutefois, selon la DREES, une majorité relative de personnes interrogées (44%) resterait attachée au système actuel. 

 

 

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