Cet article est paru sur le site du syndicat de salariés CGT
A l’occasion d’une journée de mobilisation interprofessionnelle le 28 juin 2018, de nombreuses catégories socio-professionnelles seront dans la rue pour dénoncer les politiques menées par le gouvernement.
Avec d’autres syndicats étudiants, les jeunes CGT seront présents pour cette journée. Contre la politique idéologique menée par le gouvernement dans l’éducation, à travers l’instauration de la sélection à l’université qui laisse bon nombre de lycéens sur le côté. Contre la fin du caractère nationale du Baccalauréat, qui était pourtant un vecteur d’égalité, ces derniers feront entendre leurs voix, face au projet du gouvernement le plus libéral de l’Ecole : celui de la concurrence généralisée. (Lire le communiqué ici)
Les salariés des organismes sociaux aussi seront présents contre la politique sociale régressive que poursuit le gouvernement. Toutes les lois que passe le gouvernement sont les pièces d’un seul et unique puzzle : celui de la fin de la protection sociale solidaire et universelle. Ne pouvant rester sans réagir, ils seront dans la rue, car « il n’y a pas de victoires sans la lutte ! ». (Lire le communiqué ici)
Contre la casse sociale, les salariés de la fédération nationale des syndicats de transports CGT seront également là dans la lutte. En solidarité avec les revendications légitimes des travailleurs et de la jeunesse, pour la défense des valeurs essentielles, comme notre modèle social, pas à pas détricoté par le gouvernement. Pour leur branche, ils dénonceront une casse sociale sans précèdent qui a lieu dans les transports routiers après le vote du parlement européen sur le « paquet routier », les salariés des transports exprimeront leur colère, refusant toutes ces pratiques de dumping social !
(Lire le communiqué ici)
Pour le progrès social et pour gagner un statut pour tous les métallos, les salariés de la métallurgie feront également entendre leurs voix ce 28 juin 2018. La FTM-CGT participera à cette journée interprofessionnelle de mobilisation qui est de nature à rassembler et à faire converger les luttes. Face aux enjeux liés à la négociation nationale et aux revendications des salariés (pouvoir d’achat, défense du secteur public comme privé, maintien des statuts, etc), la FTM-CGT appelle l’ensemble des salariés de la métallurgie à cesser le travail dans leurs entreprises le 28 juin. (Lire le communiqué ici)
« Les travailleurs vaincront sur leurs lieux de travail ». Sous ce mot d’ordre de mai 68, toujours d’actualité, les salariés de la fédération nationale agroalimentaire et forestière (FNAF) ont répondu à l’appel. Face aux remise en cause des acquis sociaux et syndicaux, la dégradation considérable des conditions de travail, l’aggravation de la précarité, la mise en cause des conventions collectives, ainsi que les bas salaires, ces derniers seront là pour mener jusqu’à la victoire leurs revendications en cette journée interprofessionnelle de mobilisation, preuve de la détermination et de l’élargissement de la contestation. (Lire le communiqué ici)
Depuis plusieurs semaines, les travailleurs du service public du gaz et de l’électricité, avec les syndicats de la FNME CGT, sont dans la lutte. Avec plus de 150 sites de travail impactés par ce mouvement dans les entreprises GRDF, ENEDIS et SERVAL, les salariés revendiquent une hausse de leur pouvoir d’achat et un réel service public de l’énergie de proximité, avec des effectifs conformes à leurs missions statutaires. Le 28 juin 2018, la FNME CGT appelle l’ensemble des travailleurs à participer pleinement à la journée d’action interprofessionnelle de grève, en portant les revendications pour un service public de l’énergie et minier dans l’intérêt des usagers, en participant aux manifestations et toutes autres formes d’actions qui conviendront aux travailleurs en lutte. (Lire le communiqué ici)
Ensemble vers la victoire !