Alors que l’Assemblée Nationale examine depuis hier une proposition de loi sur le grand âge et la dépendance censée être la première étape d’un processus plus général devant aboutir, de l’aveu même d’Aurore Bergé, la ministre des Solidarités, à l’élaboration et l’adoption d’une loi de programmation sur ces enjeux, les intentions gouvernementales en la matière demeurent floues.
Les débats parlementaires qui ont eu lieu hier ont concerné des thèmes aussi variés que les conditions de vie en EHPAD ou les conditions d’exercice du secteur de l’aide à domicile. Au-delà des considérations sociétales emportées par ces sujets, il a souvent été question du nerf de la guerre de la prise en charge des personnes âgées dépendantes : les moyens alloués par les financeurs publics à cette politique sociale encore balbutiante. Or, sur ce thème, le gouvernement et ses soutiens parlementaires se sont montrés très prudents.