Santé : la France reste la plus dépensière de l’Union européenne

La dernière étude conjointe de l’OCDE et de la Commission européenne dresse un portrait du système de santé français. Les données concernent l’année 2017 et permettent de constater que la France reste la plus dépensière de l’Union européenne.

 

Les données globales proposées par l’étude mettent en parallèle les dépenses avec les points d’amélioration critiques de la politique de santé française. 

 

La France devance l’Allemagne et la Suède en termes de dépenses de santé

L’étude de l’OCDE et de la Commission européenne montre que la France est le pays de l’UE qui consacre la part la plus importante de son PIB aux dépenses de santé. Cette part atteignait 11,3% du PIB en 2017, légèrement devant l’Allemagne (11,2%) et la Suède. Le document note une augmentation car en 2007, c’est 10,3% du PIB français qui était consacré aux dépenses de santé. Cela reste bien supérieur à la moyenne de l’UE qui est fixée à 9,8% du PIB. 

Dans le même temps, le document rappelle que la France n’est “que” 6e du classement des dépenses de santé par habitant avec 3 626 € par habitant en 2017. Elle est derrière l’Allemagne, l’Autriche, la Suède, les Pays-Bas et le Danemark. Cependant, cela reste 25% supérieur à la moyenne de l’UE. 

 

La prévention, le point faible du système français

L’OCDE et la Commission européenne mettent le doigt sur le point faible du système de santé français : la prévention. Le rapport souligne que la prévention est mise en avant dans la stratégie nationale de santé 2018-2022 sans pour autant que les investissements suivent : seulement 400 millions d’euros étalés sur 5 ans. En termes de prévention, la lutte contre le tabac pourrait être améliorée selon le rapport sans que des exemples de mesures supplémentaires soient proposés : on pense évidemment à une énième hausse des taxes. 

Parmi les points faibles qui augmentent les dépenses de santé, le document évoque aussi les hospitalisations évitables. La France présente un nombre d’hospitalisations évitables pour des affections chroniques plus élevé que dans 12 autres payes de l’UE. 

 

Pour en savoir plus, découvrez l’intégralité de l’étude ci-après : 

 

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