Notre-Dame de Paris : les réactions paritaires

Alors que faisait rage le terrible incendie qui a partiellement dévasté, hier soir, la cathédrale Notre-Dame de Paris, de nombreuses personnalités du monde paritaire ont fait part de leur réaction à ce funeste évènement, notamment sur les réseaux sociaux.

 

Comme tous les Français, les acteurs du monde paritaire se trouvent dans un état d’esprit marqué par une grande tristesse, un sentiment de gratitude à l’égard des secouristes et une volonté de reconstruction. 

Les syndicats tristes pour Notre-Dame

En premier lieu, bien évidemment, la CFTC, sans doute par la voix de son président Philippe Louis, a exprimé sur Twitter sa “stupeur” et sa “tristesse” au sujet de l’incendie de Notre-Dame. “Abasourdi par l’incendie de Notre-Dame. Inimaginable. La stupeur laisse place à la tristesse. Force et courage aux pompiers, comptons sur eux pour sauver ce qui peut encore l’être.” Vice-président de l’organsation et par ailleurs animateur de la radio Notre Dame, Joseph Thouvenel s’est, pour sa part, fait l’écho d’une vidéo d’une prière organisée non loin de la cathédrale. 

Dans des termes proches de ceux des dirigeants de la CFTC, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a lui aussi évoqué son “immense tristesse” de voir Notre-Dame de Paris se transformer en un brasier infernal. “Immense tristesse devant les flammes qui ravagent Notre-Dame de Paris ce soir. Un monument historique et religieux part en fumée devant nos yeux. Pas de mots… Soutien aux pompiers engagés dans ce combat !” a-t-il écrit sur Twitter. Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe de l’organisation, a quant à elle fait part de son “déchirement” de voir “856 ans d’histoire” s’embraser ainsi. Ce matin, la première confédération salariale française a enfin publié un communiqué où elle réaffirme son “immense tristesse” à la suite de l’incendie d’hier. 

La CFE-CGC a également réagi à cette dramatique destruction partielle de ce haut lieu du catholicisme. “Nos pensées vont aux pompiers et à tous ceux qui pleurent de voir disparaître en un instant ce qui résiste aux siècles. C’est le dépit devant l’irréversible. Tristesse et colère mélangées” a en effet Twitté François Hommeril, le président de la CFE-CGC. Devant ce spectacle de désolation, Gabriel Artero, le président de la fédération CFE-CGC de la métallurgie, s’est voulu optimiste, affirmant : “Les symboles se relèvent. Nous la rebâtirons, nous la restaurerons. Puisque toutes les routes de France partent de Notre-Dame… nous y reviendrons, quelque soit le temps pour cela”. Un propos salué par plusieurs figures de la CFE-CGC, dont Régis Dos Santos, le président de la CFE-CGC des banques. 

Récemment élu à la tête l’UNSA, Laurent Escure a exprimé son “infinie tristesse”. “Notre-Dame se consume, chancelle et tout un peuple est effondré !” a-t-il rajouté. 

Enfin, du côté des dirigeants des organisations salariales traditionnellement considérées comme plus radicales, seul Yves Veyrier, le secrétaire général de Force Ouvrière, s’est exprimé au sujet du malheur survenu hier à Notre-Dame. “Esmeralda et Quasimodo sont tristes ce soir” a-t-il en effet tweeté. 

Le patronat veut reconstruire Notre-Dame

Du côté des dirigeants du patronat français, l’état d’esprit est également à la désolation. Ainsi, alors que les flammes ravageaient encore le coeur de la France, François Asselin, le président de la CPME, a exprimé son désarroi et a appelé à la prière : “La semaine Sainte commence douloureusement. Je pleure. Prions”. 

Au Medef, le sentiment général est le même mais on insiste plus volontiers sur la nécessité de reconstruire Notre-Dame de Paris. Ainsi, après avoir, hier soir, fait part de sa “tristesse de voir Notre-Dame ravagée par les flammes” et remercié les pompiers pour “leurs efforts” et “leur courage”, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF a, ce matin, utilisé son compte Twitter afin de relayer plusieurs initiatives, notamment patronales, en faveur de la reconstruction de l’édifice. 

L’U2P a, elle aussi, insisté sur sa tristesse autant que sur la mobilisation de l’artisanat au service de la remise en état de la cathédrale. “Tous les artisans de France, solidaires des bâtisseurs de Notre-Dame, pleurent ce joyau de la chrétienté et de l’architecture gothique. L’U2P s’engage à mobiliser les artisans du bâtiment et des métiers d’art pour participer à la reconstruction de ce chef d’œuvre” a en effet écrit l’organisation artisanale sur Twitter. 

Parmi les professions qui composent le patronat français, c’est le bâtiment qui a le plus réagi à l’incendie de Notre-Dame de Paris. Jacques Chanut, le président de la fédération française du bâtiment (FFB) a d’abord fait état de sa “tristesse”, avant d’appeler à “l’espérance” de la reconstruction : “Oui, l’espérance c’est reconstruire! Nous devons unir les forces du Bâtiment, de la Construction, de la Promotion pour rebatir Notre-Dame. Le savoir-faire français est mondialement reconnu : prouvons notre détermination et notre volonté commune”. Une position avec laquelle les artisans du bâtiment sont tout à fait d’accord : “Les artisans du bâtiment sont en deuil ce matin. Mais nous sommes mobilisés : ensemble, reconstruisons Notre-Dame !” a déclaré la Capeb. 

Enfin, relevons que plusieurs dirigeants de l’assurance ont fait part de leur émotion alors que la cathédrale était en proie aux flammes. Thomas Buberl, le patron d’Axa, a ainsi exprimé son “immense tristesse et émotion de voir brûler ce grand symbole de la France” ainsi que son “soutien total aux pompiers pour leur courage”. Jean-Laurent Garnier, le PDG de Generali France, s’est pour sa part dit “frappé au cœur comme tous les Parisiens, comme tous nos compatriotes, devant ces images terribles de Notre-Dame en flammes. Nos pensées vont aux équipes des pompiers qui tentent de sauver ce qui peut l’être de ce joyau d’Histoire, de ce patrimoine”. André Renaudin, le directeur général d’AG2R La Mondiale Matmut, a quant à lui fait état de son “immense tristesse ce soir devant l’incendie de Notre-Dame et de son “soutien aux Pompiers de Paris”. 

Ajouter aux articles favoris

Conformité CCN en santé

Pour vous aider à gérer la conformité CCN de vos offres "santé standard", profitez de notre outil en marque blanche gratuitement en 2023. L'outil vous permettra de savoir, en un clic, le niveau de votre offre compatible avec la CCN que vous aurez sélectionnée. L'outil en marque blanche est relié à la base de données CCN de Tripalio, juridiquement certifiée et mise à jour en temps réel. Il bénéficie de notre algorithme de comparaison qui détecte les non-conformités du contrat santé standard.
Demandez votre outil
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Wakam obtien l’agrément de sa filiale au Royaume-Uni

Ce communiqué a été diffusé par Wakam. Après une année dynamique portant le chiffre d’affaires à près d’un milliard d’euros, Wakam consolide sa position stratégique au Royaume-Uni, un marché où l’assureur réalise plus de 50% de son activité. Wakam est désormais structuré autour de sa compagnie d’assurance française active en Europe continentale et Wakam UK, sa compagnie...

Le nouveau montant du RSA est fixé

Deux décrets viennent de modifier le montant forfaitaire du revenu de solidarité active (RSA). Les deux textes s'appliquent aux prestations dues à compter du mois d'avril 2024. Le premier fixe à 635,71 € le montant du RSA pour un foyer d'une personne seule. ...

L’AAH est revalorisée

Le nouveau montant de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) vient de paraître au Journal officiel. Le décret fixe le montant mensuel de cette allocation à 1 016,05 €. Cela s'applique à partir des allocations dues au titre du mois d'avril 2024. Le décret est accessible ici. ...

CPF : la participation aux formations est fixée

Un décret vient de fixer le montant de la participation due par les personnes qui bénéficient de formations professionnelles financées par leur compte personnel de formation (CPF). Ce forfait est fixé à 100 € à compter du 2 mai 2024. Il sera même revalorisé chaque année au 1er janvier, en fonction de l'inflation. Notons que cette part forfaitaire peut être prise en charge par l'employeur ou par l'Opco. Par ailleurs, cette participation n'est pas due si le titulaire du...