Négociation formation professionnelle : la CGT veut agir contre la régression sociale

Cette publication provient du site du syndicat de salariés CGT

 

La négociation interprofessionnelle sur la formation professionnelle a été suspendue à 5 heures, ce matin, et doit reprendre à 13 heures 30 ce jour.
La CGT va agir avec détermination jusqu’au bout pour empêcher les régressions sociales qui restent contenues dans ce texte.
À ce stade, elle a permis que le CIF (Congé individuel de formation) ne soit pas purement et simplement supprimé mais transformé en un dispositif de transition professionnelle. Il reste malheureusement affaibli et fragilisé car très insuffisamment financé par les cotisations patronales globalement en baisse. En effet, avec ce projet d’accord, c’est encore le Medef qui obtient de nouvelles exonérations.
La CGT a agi pour améliorer le nombre d’heures acquises sur le compte personnel de formation. Elle a convaincu de ne pas acter sa transformation en un chèque formation renvoyant chaque individu à devoir maintenir sa capacité à occuper un emploi.
À cette réforme, déjà très régressive, il s’est ajouté une refonte de l’apprentissage, de la certification et une attaque contre les conditions de travail des jeunes apprentis (suppression des prud’hommes, augmentation du temps de travail, déréglementation des protections en matière de santé et de sécurité, etc.) qui vont pénaliser tout l’édifice de formation professionnelle initiale, notamment dans les lycées professionnels, comme dans les CFA (centre de formation des apprentis).
Pour la CGT, une nouvelle réforme n’a de sens que si elle est construite pour répondre aux besoins des personnes dans leur diversité. Elle doit contribuer à une réelle sécurisation professionnelle. C’est le sens de nos propositions dans cette négociation et que nous continuerons à porter en direction des parlementaires. 

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