L’UNAPL dénonce la responsabilité du Gouvernement dans la hausse du chômage

Cet article a été initialement publié sur le site de l’organisation patronale l’UNAPL

Les derniers chiffres publiés ce jeudi 24 mars montrent une forte progression du nombre de demandeurs d’emploi au cours du mois de février. L’UNAPL, qui représente 1 million d’entreprises avec 1 million d’emplois salariés de proximité dans des TPE-PME, dénonce les responsabilités du Gouvernement dans ces résultats préoccupants. 

À travers une politique économique et de l’emploi construite depuis des années au service des seules grandes entreprises, le plus souvent des multinationales, où les destructions d’emplois ont été les plus fortes ces dernières années, le Gouvernement passe à côté des TPE-PME qui, non seulement ont consolidé les emplois dans les territoires, mais aujourd’hui, portent les gisements d’emplois d’avenir. 

Le projet de loi Travail qui vient d’être présenté en Conseil des ministres résume à lui seul toute cette politique. 

Non seulement il ne comporte aucune avancée concrète au bénéfice de la création d’emploi dans les TPE-PME, mais pire, il ajoute une couche de complexité à travers la transposition de dispositifs formatés pour les grands groupes, comme les accords collectifs d’entreprise. Enfin, pour achever de satisfaire les appétits des plus gros, que la réactivité et la compétitivité des TPE-PME dérangent, et asseoir la domination sur le dialogue social du MEDEF qui les représente, les clés de la représentativité patronale sont « bricolées » pour marginaliser totalement la représentation des petites entreprises. 

L’UNAPL demande au Gouvernement, s’il entend réellement agir pour l’emploi, de modifier d’urgence ses choix et de s’appuyer sur le réseau particulièrement dense des millions de TPE-PME qui font vivre le territoire et ne demandent qu’à développer leur activité pour créer des emplois et de la richesse. Pour cela, il est indispensable que les TPE-PME puissent être représentées au même titre que les autres dans le dialogue social, car nul autre, surtout depuis les sommets du CAC 40, ne peut négocier et inventer les solutions propres à leur secteur où il n’existe ni DRH ni service juridique, mais des chefs d’entreprise dont les décisions engagent leurs fonds personnels. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Négoce de l’ameublement : un accord de participation agréé par la ministre du travail

Un arrêté de la ministre du travail, daté du 24 juin 2025, porte agrément d’un accord conclu dans la convention collective du négoce de l’ameublement (IDCC 1880). Cet arrêté a été publié au Journal officiel du 27 juin 2025. Il s’agit de l’accord du 5 novembre 2024, tel que modifié par l'avenant n° 1 du 13 mai 2025, relatif à la participation dans la...

CNNCEFP : nomination d’un nouveau suppléant au sein de la sous-commission emploi-formation

Un arrêté de la ministre du travail, daté du 24 juin 2025 et publié au Journal officiel du 27 juin, modifie la composition de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle (CNNCEFP) et de ses sous-commissions. Sur proposition de la FESAC, Florian Dutreuil est nommé en qualité de suppléant au sein de la sous-commission de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelles, en remplacement de Jean-Yves...

EOFMT : la nouvelle répartition syndicale officialisée par arrêté

La convention collective nationale des salariés des établissements d’enseignement et organismes de formation aux métiers du territoire (EOFMT) (IDCC 7520) dispose désormais d’une liste actualisée de syndicats représentatifs. L’arrêté correspondant, signé par la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles le 12 juin 2025, est paru au Journal officiel du 27 juin. ...