Le patronat du transport s’alarme de la fiscalité imposée par le gouvernement

Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs FNTR.

 

L’annonce d’une hausse massive de la fiscalité sur le diesel en 2018, que les transporteurs de moins de 3,5 tonnes, ne pourront pas ou peu répercuter ni compenser dans le remboursement de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) est la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour ce segment de la Profession réglementé, déjà asséché par un taux de travail illégal alarmant ! 

Selon le projet de loi de finances 2018, dans le cadre de la convergence des prix du gazole et de l’essence, l’augmentation de la fiscalité représentera une hausse du tarif de la TICPE de 2,6 centimes par litre chaque année, pendant quatre ans, en plus de la hausse de la composante carbone de la taxe. Les deux mesures se traduiront par une augmentation de la fiscalité du gazole de 7,6 centimes par litre en 2018, soit près de 10 % de plus qu’en 2017. 

Le transport routier de marchandises exonéré, sauf les moins de 3,5 tonnes ! 

La ristourne gazole pour les poids lourds devrait augmenter d’autant, Bruno le Maire ayant déclaré que, « les transporteurs routiers, les agriculteurs, les pêcheurs et les chauffeurs de taxis ne subiront aucune hausse de leur charge fiscale ». 

Mais le mécanisme de ristourne s’appliquant à tous les véhicules de +7,5t, compte propre et compte d’autrui, les Véhicules utilitaires Légers (VUL) en sont donc exclus. 

La FNTR alerte les pouvoirs publics 

La FNTR s’est donc emparée du dossier. Lors d’une réunion avec le Ministère des Transport, elle a souligné l’urgence de mesures fortes, en particulier sur la concurrence étrangère que subit frontalement cette activité. 

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