La dette publique atteint 97,5% du PIB au premier trimestre de 2015

L’Insee a publié les données relatives à la dette publique au premier trimestre 2015. 

Il ressort de ce document paru en juin 2015, que la dette publique de Maastricht s’élève à 2 089,4 milliards d’euros. 

 

La dette publique nette augmente de 17,6 milliards d’euros au premier trimestre de 2015

Par rapport au précédent trimestre, la dette a augmenté de 51,6 milliards d’euros. Cela revient à une hausse de 1,9 point, c’est-à-dire 97,5% du PIB. Il ressort de ce rapport, que la dette nette des administrations publiques s’élève à 87,1% du PIB au premier trimestre de 2015 (+0,3 points par rapport au trimestre précédent). 

Un partie de cette hausse s’explique par une augmentation conséquente de la trésorerie de l’Etat (+31,9 milliards d’euros). L’Etat a contribué à l’augmentation de la dette à hauteur de 37,1 milliards d’euros, mais les dépôts des correspondants au Trésor l’ont diminuée de 1,8 milliards. De plus, l’Etat a remboursé 2,4 milliards de prêts dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière. 

 

Les contributions des administrations à la dette publique

Les administrations de sécurité sociale ont aussi contribué à l’augmentation de la dette (+15,8 milliards d’euros), dont près des deux tiers viennent de l’Acoss. Les organismes divers d’administration centrale (Odac) y ont moins contribué, notamment grâce aux remboursements de 0,6 milliard d’euros de prêts à long terme de la Caisse nationale des autoroutes. 

Les administrations publiques locales ont elles aussi eu une contribution moindre à la dette ; les communes ont remboursé 1,1 milliards d’euros et les départements 0,6 milliards. Tandis que les régions s’endettent. 

 

La valeur des titres d’OPC augmentent de 7,3 milliards d’euros

Les administrations publiques détiennent des actions cotées et des titres d’organismes de placement collectif (OPC), dont la valeur a augmenté de 6,3 milliards d’euros au premier trimestre de 2015. L’Etat a du reste cédé 1,1 milliard d’euros d’actions à Sagran qui profite avec Renault de la fluctuation de valorisation à la hausse, tandis qu’elles sont à la baisse pour EDF. 

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