Cet article est issu du site du syndicat de salariés CGT
Les effectifs d’élèves augmentent, pas ceux des enseignants. Alors que le ministre de l’Éducation nationale vient d’annoncer la suppression de 1 800 postes de son ministère sur le budget 2019, la CGT dénonce ces coupes et exige un service public d’éducation nationale de qualité, avec la création de postes statutaires en nombres suffisant et le dégel du point d’indice.
Les effectifs d’élèves du second degré sont en perpétuelle augmentation, que ce soit dans les lycées (d’enseignement général et professionnel) ou dans les collèges. Ainsi, selon le ministère, c’est environ 40 000 élèves supplémentaires qui seront attendus chaque rentrée entre 2019 et 2020. Pourtant, le ministre de l’Éducation nationale, Jean Michel Blanquer, vient d’annoncer la suppression de 1 800 postes dans son ministère sur le budget 2019. Quelles seront les conditions de travail tant pour les enseignants que pour les élèves, quand ces derniers seront plus de 40 par classe ? Le credo selon lequel il faut faire toujours plus avec toujours moins n’est plus tenable, surtout quand les cadeaux fiscaux fait aux entreprises (CICE) et aux plus riches (ISF) ne sont plus à démontrer.
Outre ces suppressions postes, qui seront sûrement palliées par le recrutement de contrats précaires, la CGT pointe aussi du doigt le pouvoir d’achat des personnels, qui fond d’année en année comme neige au soleil. En l’espèce, avec le gel du point d’indice, cette baisse s’élève à 14% depuis le début des années 2000 !
Ainsi, pour la CGT, qui est attachée à un service public d’éducation nationale de qualité, d’autres mesures sont indispensables, comme la création de postes statutaires en nombre suffisant et la titularisation des personnels précaires, le dégel du point d’indice et l’augmentation immédiate des salaires et des retraites de 400 euros pour toutes et tous.