Egalité salariale : FO assure que l’index remis par les entreprises est tronqué

Cet article provient du site du syndicat de salariés FO

 

Pour FO, passer d’une obligation de moyens à une obligation de résultat pour l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes est une réelle avancée. Il est plus que temps d’aboutir effectivement quand le mouvement syndical revendique une telle égalité depuis 120 ans ! 

C’est pourquoi, lors de la présentation de l’index égalité le 22 novembre 2018, en présence de son Secrétaire Général et de sa Secrétaire Confédérale en charge de l’égalité femmes/hommes, FO a salué cette initiative en faveur de laquelle elle s’est investie. Toutefois, la Confédération a également émis des réserves sur certaines zones d’ombres, notamment concernant le risque d’invisibilité d’une partie des écarts de rémunérations dû à la méthode de calcul retenue. 

Au moment de la publication des décrets, à la suite d’un courrier signé notamment par FO, la ministre du travail a accepté d’organiser des multilatérales en amont de la mise en œuvre puis pour faire un premier bilan. Ces réunions ont déjà permis d’élaborer une Foire Aux Questions sur l’outil destinée aux entreprises et aux représentants du personnel. 

80% des 700 premières notes publiées sont supérieures à 75/100. Pour FO, ces résultats ne sont pas cohérents avec l’écart (désormais reconnu par tous) de -25% entre la rémunération des femmes et celle des hommes. Ce qui confirme nos craintes d’invisibilité d’écarts pourtant bien réels. 

Pour Force Ouvrière, l’index égalité est un premier pas. Le suivi de sa mise en œuvre devra permettre d’améliorer l’outil afin que l’objectif de suppression effective des écarts soit atteint, et que l’égalité salariale soit enfin une réalité. 

 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmarkClose
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

La CPME change de président

A l'issue de l'élection à la présidence de la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), qui a eu lieu mardi, Amir Reza-Tofighi a rassemblé plus de 65 % des suffrages. Il succède ainsi à François Asselin, qui occupait cette fonction depuis dix ans. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, Amir Reza-Tofighi est un entrepreneur tout juste quarantenaire qui a créé ou co-créé plusieurs entreprises dans des secteurs aussi divers que les services à la...