E-santé : médecins libéraux, Medicen et la Bpifrance s’associent pour tester de nouveaux produits

Ce communiqué de presse est diffusé par l’URPS Médecins Libéraux Île-de-France

 

L’URPS médecins libéraux Ile-de-France, dans le cadre de son LAB’URPS lance, en partenariat avec le pôle de compétitivité Medicen et Bpifrance, un programme d’accélération reposant sur un Club de médecins beta-testeurs. L’objectif est de placer les médecins libéraux au cœur du processus d’innovation de leurs futurs outils de travail : en testant des produits innovants arrivant sur le marché de la e-santé, ils contribueront à en assurer la pertinence pour la pratique. 

Les médecins sont parmi les premiers utilisateurs des innovations en santé, cependant, les outils qui arrivent sur le marché ne correspondent pas nécessairement à leur pratique quotidienne de la médecine et à leurs attentes. 

C’est pourquoi, en partenariat avec Bpifrance, via le fonds Patient Autonome et le pôle de compétitivité en santé d’Ile-de-France Medicen, l’URPS médecins libéraux Ile-de-France, à travers sa commission « Pratiques libérales et nouvelles technologies », met en place le Club des médecins beta-testeurs. 

Modalités de participationDans un premier temps, un appel à candidatures sera lancé auprès de start-ups en e-santé. Trois entreprises seront retenues, chacune proposant un produit e-santé appartenant à l’une de ces trois thématiques :- L’intelligence artificielle (aide au diagnostic, aide à la prise de décision…)- Le lien entre médecin et médecin et entre médecin et patient (éducation thérapeutique, suivi post-opératoire…)- Les objets connectés au sein du cabinet (télé- surveillance, objets connectés aux logiciels métier…) 

Des médecins libéraux volontaires testeront ensuite ces produits pendant trois mois et feront des retours réguliers aux start-ups dans le but de les optimiser et d’assurer la pertinence produit/usage. 

Cette immersion des médecins libéraux au cœur du processus d’innovation a pour objectif d’aider à lever les freins à l’utilisation de nouvelles technologies que peuvent ressentir certains médecins. Ce partenariat permettra par ailleurs d’aider de jeunes entreprises de la e-santé à améliorer leurs produits, afin qu’ils répondent au plus près des attentes et besoins des médecins et à faire valider leur preuve de concept. 

  • Calendrier 20 MARS 2019Appel à candidature auprès des jeunes entreprises françaises. Candidature à faire sur www.urps- med-idf.org Fin AVRIL 2019Sélection de six start-ups, deux par thématique par un comité composé de représentants des 3 partenaires. Pitch des start-ups retenues devant le comité. Une entreprise par thématique sera sélectionnée.MAI-JUILLET 2019Phase de tests des trois solutions.
Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer
obsèque
Lire plus

L’UFC-Que choisir réclame le plafonnement des cotisations récoltées en assurance obsèques

Nous savons que les contrats d'assurance obsèques sont de plus en plus sévèrement contrôlés par l'Autorité de contrôle prudentielle et de résolution (ACPR) depuis une campagne menée entre 2018 et 2019. Cette première série de contrôles avait révélé des défaillances graves dans la délivrance de l'information précontractuelle et dans le respect du devoir de conseil. Alors que les années ont passé, c'est aujourd'hui l'association de consommateurs UFC-Que choisir qui s'engage sur le terrain en ...

L’ANSM accueille 2 nouveaux représentants de l’Ordre des pharmaciens

Un arrêté paru au Journal officiel signale l'arrivée de 2 nouveaux représentants de l'Ordre national des pharmaciens au sein du conseil d'administration de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Patrick Mazaud devient donc titulaire à la place de Jean-Marc Glemot. Tandis qu'Elise Haro Brunet devient suppléante à la place de Karine Pansiot. Retrouvez l'...
Lire plus

Catégories objectives : le juge rappelle que le mauvais choix de critère peut coûter cher

Les professionnels de la protection sociale complémentaire (PSC) collective le savent, la définition des catégories objectives de salariés en entreprise est un enjeu majeur de sécurité juridique. En l'absence de conformité, le contrat santé et/ou prévoyance mis en place dans l'entreprise abandonne son caractère collectif. Les cotisations patronales perdent alors leurs exonérations de charges et l'Urssaf peut procéder à un redressement en cas de contrôle. C'est justement ce qu'a subi une entreprise de la métallurgie...