Par le moyen d’un communiqué de presse, le ministère du Travail fait savoir aujourd’hui même qu’à compter du 1er mai, “les salariés en arrêt de travail” pour les motifs suivants : “garde d’enfants” ou “personnes vulnérables présentant un risque accru de développer des formes graves de la maladie ainsi qu’aux personnes cohabitant avec ces personnes vulnérables”, seront couverts par le régime du chômage partiel “et percevront une indemnité à hauteur de 70% du salaire brut, soit environ 84% du salaire net”. Ce taux sera porté à 100 % dans le cas des salariés rémunérés au SMIC.
Le gouvernement se félicite des effets positifs de cette mesure pour les salariés concernés. “Cette mesure permet d’éviter une réduction de l’indemnisation des personnes concernées : sans cette mesure, le niveau d’indemnisation des salariés aurait diminué pour atteindre 66% du salaire après 30 jours d’arrêt pour les salariés justifiant d’une ancienneté inférieure à 5 ans, par exemple”.
Relevons que les organismes assureurs ne devraient pas non plus se plaindre de cette décision.