Il y a quelques jours, le nouvel arrêté de représentativité patronale des transports routiers et activités auxiliaires du transport est officiellement paru, introduisant certaines évolutions, limitées, dans ce domaine.
Dans le cadre du nouveau cycle de représentativité patronale comme dans le cadre de celui qui vient de s’achever, deux organisations professionnelles, sur les quatre représentatives, dominent largement la représentation patronale du secteur : il s’agit de la FNTR et de TLF. A elles deux, elles continuent de représenter plus de 70 % du patronat des transports routiers au titre de l’opposition à l’extension d’accords. Dans le détail, la FNTR demeure en tête des organisations professionnelles, avec 38,6 % de représentativité à l’opposition, mais recule de près de 3 points par rapport au dernier cycle. TLF, pour sa part, réduit l’écart par rapport à la première organisation, avec 33,71 % – contre 32,47 % jusqu’alors.
Progression de l’OTRE dans les transports routiers
En ce qui concerne les deux autres organisations professionnelles représentatives du secteur, l’OTRE et la FNTV, l’évolution notable consiste dans le fait que l’OTRE n’occupe plus la dernière place en matière de représentativité à l’opposition. Avec 14,69 %, elle est passée devant la FNTV, à 12,97 % – contre respectivement 11,91 % et 14,03 % dans l’ancien cycle.
Commentant ces chiffres, l’OTRE s’en félicite d’ailleurs, insistant d’abord sur le fait qu’elle est en deuxième position en termes de nombre d’entreprises représentées : “L’OTRE confirme sa représentativité au sein de la branche et enregistre une progression notable de son audience, comptabilisant 3350 entreprises adhérentes, avec 592 entreprises adhérentes supplémentaires. L’OTRE consolide sa position de 2ème organisation professionnelle en nombre d’entreprises dans le secteur, avec une croissance de + 21 %”. L’organisation professionnelle valorise d’autre part la hausse de sa représentativité à l’opposition, fondée sur le nombre de salariés représentés, lui aussi en forte progression : “La progression est tout aussi marquée concernant le nombre de salariés représentés : + 48 %, permettant à l’organisation de franchir le seuil symbolique des 102 000 salariés”.
On relèvera, certes, que ces quelques évolutions ne devraient pas se traduire par des changements notables dans l’organisation et la conduite du dialogue social de la CCN.