Entre la fin de l’année dernière et le tout début de cette année, les bruits en provenance de l’organisme commun des institutions de rente et de prévoyance, l’OCIRP, se sont multipliés au sujet des perspectives de Marie-Anne Montchamp à sa direction générale, en lien à la fois avec son âge et avec l’âge de la retraite des dirigeants d’institutions de prévoyance.
S’il est vrai, comme en ont fait état hier nos confrères de l’Argus de l’assurance, que la position de Marie-Anne Montchamp à la tête de l’OCIRP est en passe d’être confortée, encore faut-il préciser que cette issue n’était pas a priori évidente.
Un problème de retraite à l’OCIRP
Comme Alain Gautron, co-président de Malakoff Humanis – composante importante de l’OCIRP – issu de FO, nous l’a expliqué en milieu de semaine, il a, au début du mois de novembre dernier, fait parvenir un courrier à l’ACPR et à la direction de la Sécurité sociale (DSS), afin d’évoquer le risque d’une remise en cause de la légitimité juridique des décisions de la direction générale de l’OCIRP. “Le code de la Sécurité sociale prévoit que, sauf disposition statutaire contraire de leur IP, les directeurs sont réputés démissionnaires d’office dès l’âge de 67 ans. Les statuts de l’OCIRP ne prévoyant rien en la matière et Mme Montchamp ayant atteint cet âge au début du mois de novembre, le fondement juridique de ses décisions n’était plus établi. Il s’agissait par conséquent de mettre rapidement fin à cette incertitude”.
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