Avec Reuters – La taxe sur le chiffre d’affaires du numérique voulue par le gouvernement français concernerait 26 entreprises, selon une étude du cabinet Taj citée par Les Echos mercredi.
Selon cette évaluation, une majorité d’acteurs américains figurent parmi ces entreprises, dont les Gafa – Google, Amazon, Facebook et Apple -, mais cette taxe ne concernerait pas seulement ces mastodontes du numérique. Les allemands Zalando et Axel Springer seraient aussi concernés, tout comme le néerlandais Randstad.
Une présence française encore hypothétique
On retrouve aussi dans cette étude quelques acteurs français qui pourraient être assujettis à la taxe, à commencer par le spécialiste du ciblage publicitaire Criteo, ainsi que des sociétés hexagonales aujourd’hui détenues par des groupes étrangers telles que Match.com, le propriétaire de Meetic. Au total, ce serait 26 entreprises tricolores qui seraient obligées de verser 3% du chiffre d’affaires de la publicité en ligne, de l’utilisation des données personnelles et des ventes réalisées sur les places de marché pour les entreprises dont les activités dépassent 25 millions.
Toujours selon Les Echos, certaines entreprises françaises qui craignaient d’être soumises à cette taxe ne figurent finalement pas dans l’évaluation réalisée par Taj, parmi lesquelles Solocal (ex-Pagesjaunes), dont les ventes via sa place de marché seraient inférieures au seuil de la taxe, et Accor. Leur présence pourrait néanmoins se faire à postériori, Bercy n’ayant, pour l’instant, pas transmis de données fiables.
Outre la facture que pourraient avoir à régler ces entreprises, cette taxe pourrait aussi avoir des conséquences pour les consommateurs puisque les entreprises auraient la possibilité de directement répercutées ces dépenses sur les prix.
NOTE: Ces informations n’ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.