La CGT n’aime pas la loi Macron

Loi Macron : plus ça continue, plus c’est grave !

Pour commencer, nos meilleurs vœux à nos lecteurs pour cette année 2015 qui commence sur les chapeaux des roues. Accentuation des contradictions mondiales d’abord, entre les puissances impérialistes d’une part, entre les peuples et les bourgeoisies soutenues par un camp ou un autre, entre la classe ouvrière internationale et le grand capital mondialisé enfin… Accentuation de la crise en Europe et en France, avec un gouvernement toujours plus aligné sur le MEDEF, une nouvelle vague d’ajustements structurels et une radicalisation de la crise sociale qui ouvre la porte soit vers les sombres horizons de la réaction et de la répression, soit vers l’espoir d’une vie meilleure.Et cerise sur le gâteau, l’année commence comme elle a fini, pour nous à la CGT, avec la crise interne d’une ampleur sans précédent qui secoue notre organisation, de la base au sommet…2015, années de défi, de résistances, et d’organisation pour passer à la contre-offensive, ce qui suppose débats et clarifications dans la confusion ambiante… Nous y apporterons notre modeste contribution. 

Ce qu’on appelle la loi Macron est une nouvelle grave attaque contre les travailleurs, et pas seulement à propos du travail du dimanche comme on nous le présente. Il est dans la continuité de tous les accords depuis maintenant quinze ans et plus (voir un récapitulatif que nous avons fait dans un article de 2013 « un accord dans la droite (!) ligne des précédents »). 

Nous publions ci-dessous deux documents à ce propos.  

Le premier est une introduction à la CE de l’Union Départementale de Haute-Garonne (31) qui fait ce lien avec tous les accords précédents du gouvernement Hollande, en lien avec l’attitude de la Direction Confédérale et les problèmes internes de la CGT.Cet article illustre selon nous plutôt bien l’ambiance générale du courant critique interne, en particulier pour ce qui est de la rupture avec le gouvernement Hollande/Valls/Macron, sans pour autant que ce soit une rupture approfondie avec les orientations confédérales. 

Le deuxième document est une étude documentée du projet de loi Macron (« Analyse du projet Macron : en route pour l’esclavage ? »), réalisée par un ancien inspecteur du travail, Richard Abauzit. Il circule déjà beaucoup sur le net, mais son origine semble dater de la mi-décembre via le réseau des Alternatifs et une version abrégée a été publiée par l’auteur sur un blog de Mediapart

Lire la suite sur Où va la CGT?

 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Avis d’extension d’un avenant à un accord dans la CCN du bricolage

La ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, envisage d’étendre, par avis publié le 11 octobre 2025, les dispositions de l’avenant n° 3 du 4 septembre 2025 à l'accord du 6 octobre 2020 relatif au dispositif de reconversion ou de promotion par l'alternance (Pro-A), conclu dans  le cadre de la convention collective nationale du bricolage (...

L’Unocam prend acte de l’évolution de la liste des actes de biologie médicale

L'Union nationale des organismes d'assurance maladie complémentaire (Unocam) diffuse sa dernière délibération relative au projet d'évolution de la liste des actes et prestations de biologie médicale. L'Unocam prend simplement acte de l'évolution qui conduit à ajouter 2 actes dans la liste, à compter du 1er janvier 2026. D'après l'Union, ces ajouts n'auront qu'un impact économique mineur pour les complémentaires santé qui devront rembourser le ticket modérateur. En...
Lire plus

La santé mentale des cadres mise à rude épreuve selon l’Apec

La nouvelle étude diffusée par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) montre que la santé mentale des cadres et managers est une préoccupation qui devrait être centrale pour les entreprises. Le document donne à lire une analyse de risque approfondie à destination des entreprises et des professionnels de la de la protection sociale collective. Il en ressort que la santé mentale des cadres est bien plus éprouvée que celle des salariés non-cadres. ...