A la suite de l’ignoble attentat islamique perpétré vendredi dernier à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, plusieurs responsables syndicaux français, représentant le patronat ou les salariés, ont fait part, chacun à leur manière, de leur indignation.
Nous proposons à nos lecteurs de prendre connaissance de leurs réactions au sujet de ce nouvel attentat terroriste.
Sobriété patronale
Du côté de la représentation patronale, pour l’heure, aucun communiqué officiel n’a été publié. Ceci étant, deux personnalités patronales de premier plan, se sont exprimées sur le sujet.
Dès vendredi soir, sur Twitter, Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, a d’une part réaffirmé son attachenement à la liberté d’expression : “ce soir plus que jamais, je suis Charlie” a-t-il en effet indiqué. De son côté, Jean-Eudes du Mesnil, le secrétaire général de la CPME, ne s’est pas exprimé en son nom mais a relayé, toujours sur Twitter, deux messages de fermeté vis-à-vis des soutiens du terroriste d’une part et des tenants de la compromission avec l’islamisme d’autre part.
Les syndicats pour la liberté d’expression
Dès vendredi également, la CFDT a publié un communiqué dénonçant “l’ignominie” de “l’attentat sauvage” dont a été victime Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie du collège du Bois d’Aulne. Appelant à “l’unité pour protéger la démocratie et les valeurs républicaines” contre “les fanatiques haineux”, la CFDT a participé aux rassemblements qui ont eu lieu hier un peu partout en France afin de défendre la liberté d’expression.
Samedi, FO s’est, elle aussi, érigée en défenseur de la liberté d’expression. Dénonçant “l’intolérance, l’obscurantisme, la barbarie” de l’attentat, FO l’a qualifié “d’insupportable”. Ayant pris part au rassemblement parisien, FO y a manifesté son attachement à “l’instruction publique et laïque”. “JesuisCharlie” conclut l’organisation.
Plus lapidaire, Laurent Escure, le secrétaire général de l’Unsa, a lui aussi, par le moyen d’un tweet publié lors du rassemblement parisien en hommage à Samuel Paty, réaffirmé son attachement à la liberté d’expression et à l’éducation. Il en a profité pour insister sur la la nécessité de lutter contre les “islamo-fascistes”.
Enfin, la CFTC, qui a elle aussi participé aux rassemblements d’hier, a fait part de “toute sa compassion, toute sa solidarité envers la famille, les amis, les collègues et les élèves de Samuel Paty”.