Cette publication est issue du site du syndicat de salariés CGT
C’est le montant de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) qui sera versée, ce 20 août, à 3 millions de familles modestes dont les enfants, âgés de 6 à 10 ans, sont scolarisés dans le public ou le privé.
Les montants passent ensuite à 389,19 euros pour les enfants entre 11 et 14 ans et à 402,67 euros pour ceux entre 15 et 18 ans.
Elle est versée aux familles gagnant moins de 24.697 euros avec un enfant à charge, moins de 30.396 euros avec deux et moins de 36.095 euros avec trois enfants. Des montants qui ont été revalorisés d’environ 0,3% par rapport à 2018.
« Dans le contexte actuel de manque de pouvoir d’achat, cette aide est insuffisante ; elle a été trop peu revalorisée par rapport à l’inflation », réagit Fabrice Angéi, responsable confédéral de la CGT, s’appuyant sur les chiffres de l’Insee qui relevaient une hausse des prix de 1,2% sur un an, en juin dernier.
La revalorisation de l’ARS est également une revendication de la confédération syndicale des familles (CSF) qui s’appuie sur une étude menée par ses soins et selon laquelle les frais de rentrée scolaire s’élèveraient à 20% du budget de septembre pour un couple avec un collégien et un lycéen et des salaires d’ouvrier et de Smicard.
Un chiffre qui monte à 42% pour un parent seul touchant le RSA socle, avec trois enfants entrant en CM2, 4e et seconde.
« C’est en outre une allocation spécifique réservée aux plus modestes et qui rompt avec le principe d’universalité des allocations familiales de la sécurité sociale, ajoute le syndicaliste. Or, l’accès à l’éducation est un droit… On préfèrerait un soutien à la parentalité pour toutes les familles. »