Les dernières données publiées par la Dares montrent que le salaire mensuel de base a progressé de 1% malgré la crise au 1er semestre 2020. En parallèle, l’indice des prix à la consommation s’est replié de 0,1%.
La publication (accessible ici) précise que sur un an, à fin juin 2020, la progression du salaire mensuel de base est même de 1,5%. Mais tous les secteurs professionnels ne sont pas logés à la même enseigne compte tenu de l’impact important de la crise du coronavirus sur l’économie.
L’hébergement et la restauration présentent l’évolution de salaire la plus faible
La Dares met en perspective l’évolution du salaire mensuel de base selon les secteurs d’activité et selon les catégories socioprofessionnelles. Sans réelle surprise, le secteur de l’hébergement et de la restauration, qui est l’un des plus impactés par la crise, est celui qui affiche l’évolution la moins importante. Les salaires n’y ont évolué que de 0,6%. La tendance est confirmée par l’évolution annuelle à la fin du 2e trimestre 2020 : l’hébergement et restauration est en dernière position avec une évolution de 1% quand les autres secteurs se situent entre 1,4% (pour le commerce et l’information/communication) et 2% (pour la construction).
En comparaison, le secteur d’activité qui a connu la plus forte hausse du salaire mensuel de base est celui de la construction avec 1,5% au 1er semestre 2020.
Si l’on se plonge plus avant dans le détail des secteurs d’activité, on observe que les salaires ont très faiblement évolué pour les salariés non cadres dans la production et la distribution d’électricité, gaz, vapeur et air conditionné (+0,3% au 1er semestre 2020 et +0,3% sur un an au 2e trimestre 2020). C’est aussi le cas pour les salariés non cadres de l’enseignement (+0,5% au 1er semestre 2020 mais tout de même +1,8% sur un an au 2e trimestre 2020).