17,7 Mds € de compléments de salaire ont été versés aux français en 2016

L’année 2016 a marqué une troisième année consécutive de hausse des compléments de salaire versés aux salariés français. Une étude de la Dares indique que, tous dispositifs confondus, les compléments de rémunération ont atteint 17,7 Mds €. Seuls sont concernés les salariés du secteur marchand non agricole, soit un peu moins de 9 millions de personnes : ce qui représente 56% de l’ensemble des salariés du secteur marchand non agricole. Les trois dispositifs mis en exergue sont l’intéressement, la participation et l’épargne salariale. 

Il est intéressant de voir les statistiques proposées de plus près car on observe des écarts selon les types d’entreprises visées mais aussi selon les types de dispositif pris en compte. 

 

Le nombre de salariés visés augmente dans chaque dispositif ou presque

Pour quasiment tous les dispositifs de compléments de rémunération décrits par l’étude de la Dares, le nombre de salariés concernés a augmenté en 2016. La participation a bénéficié à 42,6% de salariés, l’intéressement à 36,2% de salariés et le Perco (épargne retraite) à 24,3% de salariés. 

En revanche, le plan épargne entreprise stagne depuis 2014 et vise 46,3% des salariés. Malgré cette stagnation, le PEE reste le dispositif le plus répandu en France. 

 

Les petites entreprises proposent moins de compléments de rémunération

La Dares propose un comparatif des proportions de salariés concernés par des compléments de rémunération selon les tailles d’entreprises. Sans que cela soit très surprenant, les petites et très petites entreprises qui comptent entre 1 et 49 salariés sont celles qui proposent le moins à leurs salariés de compléments de rémunération. En effet, leurs marges de manoeuvres financières sont généralement moins grandes. 

 

Ainsi, seulement 13% des salariés des entreprises de moins de 10 salariés bénéficient d’un dispositif de complément de rémunération. Ce taux passe à 20,6% pour les entreprises qui comptent entre 10 et 49 salariés. 

Dès que l’on atteint la barre des 50 salariés, la proportion des bénéficiaires d’au moins un dispositif de complément de rémunération dépasse les 55%. Il atteint 93,5% pour les entreprises de 1000 salariés et plus. 

 

Les services et l’hôtellerie : les secteurs qui proposent le moins de compléments de rémunération

Un tableau attire notre attention au coeur de l’étude de la Dares. Celui de la part des salariés qui ont accès à un dispositif de compléments de rémunération selon le secteur d’activité. On se rend compte que seulement 17,4% des salariés des activités de services ont pu bénéficier d’au moins un dispositif en 2016. Dans le même temps, cette proportion s’élevait à 26,1% dans le secteur de l’hébergement et de la restauration. 

A l’inverse, les secteurs dans lesquels les salariés sont souvent bénéficiaires de compléments de rémunération sont la cokéfaction et le raffinage avec 96,1% de salariés visés, la fabrication de matériel de transport avec 92,4% de salariés visés, et les industries extractives avec 90,1% des salariés visés. 

Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité de la publication reproduite ci-après : 

 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Travail temporaire dans les établissements publics : les plafonds de dépenses sont fixés

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, fixe les plafonds des dépenses pour les missions de travail temporaire dans les établissements publics de santé et médico-sociaux. Le plafond est établi à 2 681 € par jour pour un médecin, odontologiste ou pharmacien. Pour les autres professions, il varie entre 54 € et 78 € de l’heure : 54 € pour un infirmier diplômé d’État, 73 € pour un infirmier de bloc ou anesthésiste, 56 € pour un manipulateur en...

Services de prévention et de santé au travail : la composition des dossiers d’agrément est mise à jour

Un arrêté paru au Journal officiel d'aujourd'hui, fixe la nouvelle composition des dossiers de demande ou de renouvellement d’agrément des services de prévention et de santé au travail (SPST). Le texte distingue les pièces à fournir selon qu’il s’agit d’un service autonome, interentreprises ou chargé du suivi des travailleurs temporaires. Il précise notamment les informations relatives aux effectifs suivis, aux médecins et infirmiers recrutés ou à recruter, aux...

Comité national de l’organisation sanitaire et sociale : une nouvelle personnalité qualifiée est nommée

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, actualise la composition du Comité national de l’organisation sanitaire et sociale et désigne une nouvelle personnalité qualifiée. À la section sanitaire, siègent notamment :- la Fédération hospitalière de France (4 sièges) ;- les conférences des présidents de CME de CHU, de CH et de CHS (1 siège chacune) ;- la FEHAP (1 siège) et Unicancer (1 siège) ;- la Fédération de l’hospitalisation...

Une nouvelle nomination à l’inspection générale des affaires sociales

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui acte la nomination d’une nouvelle personne au sein de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS). À compter du 1er octobre 2025, Nadège Grataloup, actuellement directrice d’hôpital, occupera un emploi de groupe II des services d’inspection générale ou de contrôle. Sa nomination est prononcée pour une durée de cinq ans, avec une période probatoire de six mois. ...

Le conseil d’administration de la caisse de retraite de la RATP accueille de nouveaux membres

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui acte plusieurs nominations au sein du conseil d’administration de la caisse de retraites du personnel de la Régie autonome des transports parisiens (RATP). Sont nommés membres titulaires : Stéphane Bidaud, qui remplace Olivier Galle, et Elisabeth Correia, qui succède à Marc Galliot. Côté suppléants, Magaly Cleuet est désignée en remplacement de Stéphane Bidaud et...