Les nouvelles cotisations de retraite complémentaire rappelées par la CFDT

Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat de salariés CFDT.

La fusion au 1er janvier de l’Arrco et de l’Agirc en un régime unifié s’est accompagnée d’une modification et d’une augmentation des taux de cotisation prévus dans l’accord national interprofessionnel d’octobre 2015 visant à faire face à l’impasse financière dans laquelle se trouvaient alors les régimes. 

Les cotisations d’un salarié proche du Smic ont augmenté de 1 à 2 euros par mois (et de 3 à 6 euros pour les employeurs) tandis qu’un cadre gagnant autour de 4 000 euros brut par mois a vu sa cotisation augmenter d’environ 15 euros. 

Les mêmes règles pour tous 

Concrètement, le nouveau système de cotisation ne fait plus aucune différence entre les salariés cadres et non cadres. Il se résume désormais à deux tranches : la première (T1) du premier euro payé jusqu’au montant correspondant à un plafond de la Sécurité sociale (40 524 euros pour l’année 2019), la seconde (T2) comprise entre un et huit plafonds. 

Les taux de la tranche 1 sont de 3,15 % pour le salarié et de 4,72 % pour l’entreprise. S’y ajoutent la contribution d’équilibre général (CEG) aux taux de 0,86 % pour le salarié et de 1,29 % pour l’entreprise ainsi que la nouvelle contribution d’équilibre technique (CET) aux taux de 0,14 % pour le salarié et de 0,21 % pour l’entreprise. Les taux de la tranche 2 sont de 8,64 % pour le salarié et de 12,95 % pour l’entreprise. Viennent s’y ajouter, là aussi, la CEG (1,08 % pour le salarié et 1,62 % pour l’entreprise) et une CET aux taux identiques à ceux de la tranche 1. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Jours fériés, retraites : la CFDT inflexible avec Matignon

A peine installé à Matignon, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu doit reprendre en main le dossier très sensible de la construction des budgets publics pour 2026. Si l'on en croit les récentes déclarations de sa secrétaire générale, Marylise Léon, il va difficilement pouvoir compter, dans ce cadre, sur le concours de la CFDT. Hier, interrogée sur France Inter, elle a ainsi affirmé qu'elle ne voulait plus entendre parler de la suppression de deux jours fériés...