Cet article a été initialement publié sur le site de la CFE-CGC
Bruno Mettling a été chargé d’une mission de réflexions afin d’examiner la question de l’effet de la transformation numérique sur le travail.
La CFE-CGC salue ce travail, introductif à de plus grands débats, car elle a conscience que le numérique transforme l’entreprise – et ses acteurs- dans son ensemble. La technologie est synonyme, à la fois de progrès et de dangers.
Nous partageons l’état des lieux et les enjeux décrits dans le rapport.
Nous sommes certains, que la diffusion massive et l’introduction dans le quotidien personnel et professionnel, des outils numériques transformeront durablement les métiers et les compétences.
Cette diffusion aura, incontestablement, des effets sur les modes de management de demain. La transformation numérique va très certainement créer d’autres formes de travail (le travail collaboratif par exemple) et d’autres formes de liens de subordination.
Nous ne sommes pas opposés à toutes ces évolutions, mais il ne faut pas oublier que, parallèlement, le financement de la protection sociale est essentiellement basé sur le travail.
Il était donc temps de réaliser un diagnostic partagé, qui pourrait être une base certaine aux réflexions futures sur cette « révolution » en cours.
Sans à-priori, pour aller vers des propositions qui devront permettre, à tous, entreprises et salariés, de profiter pleinement des effets de cette révolution numérique, pour en faire une source de développement économique et de progrès social.
La CFE-CGC souhaite que la conférence sociale prochaine inscrive ce point à son ordre du jour, tant il est urgent d’élargir le débat sur les enjeux et leurs conséquences pour le quotidien des cadres et des professions intermédiaires.