L’Unedic prévoit la hausse de la dette de l’Assurance chômage

Chaque année, l’Unedic (union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce) transmet au parlement et au gouvernement ses perspectives financières sur l’Assurance chômage en fonction de l’évolution de l’emploi. Selon le rapport du mois de juin 2015, le déficit de l’Assurance chômage devrait se creuser, malgré une baisse du nombre de chômeurs. 

 

L’Unedic prévoit une baisse du chômage

Le document publié par l’Unedic constate que le taux de chômage baisse en France métropolitaine et devrait continuer de baisser. En effet, le taux de chômage était de 10,1% à la fin de l’année 2014 et l’Unedic estime qu’il sera de 9,4% pour la fin de l’année 2018. 

D’après le rapport, au premier trimestre de 2015, 50 000 personnes supplémentaires ont bénéficié du chômage indemnisé. Ce chiffre s’explique par l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi et par les droits rechargeables mis en place par la convention de l’Assurance chômage de mai 2014. Ces droits devraient cependant permettre d’atténuer le nombre de chômeurs qui seront indemnisés pour l’année 2016, selon les prévisions de l’Unédic. 

 

Une dette de 35,1 milliards d’euros pour 2018

La dette de l’Assurance chômage s’élève à 21,3 milliards d’euros à la fin 2014 d’après le rapport de l’Unedic. Ce niveau élevé donne à la dette un caractère durable. Le chômage indemnisé devrait toutefois se stabiliser grâce à la croissance prévue par le Consensus des économistes au mois d’avril 2015. En effet, une croissance de +1,7% est prévue pour l’année 2017 et de +1,6% pour 2018. A partir de ces chiffres, l’Unedic a pu évaluer la progression de la dette de l’Assurance chômage sur les trois prochaines années. 

La dette devrait atteindre 35,1 milliards d’euros en 2018, alors qu’elle serait autour de 25,9 milliards d’euros à la fin de l’année 2015. Même si le déficit se creuse, la progression de la dette est ralentie par la croissance économique, notamment grâce à la convention d’Assurance chômage. Sans cette convention, l’Unedic estime que la dette aurait dépassé les 38,1 milliards d’euros à la fin de 2018. 

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